Mandoline Solo
Mandoline + ...
Pour les débutants
Compositeurs

Arrangement pour: Mandoline Instrument à cordes Basse continue

Composition: Fandango, R.146

Compositeur: Soler Antonio

Arrangeur: Michael Seltenreich

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Wikipedia
Antonio Francisco Javier José Soler Ramos plus connu sous le nom de Padre Antonio Soler (baptisé le 3 décembre 1729 et mort le 20 décembre 1783) est un religieux, compositeur, organiste et claveciniste espagnol.
Antonio Soler est le principal compositeur pour le clavecin actif en Espagne du XVIII siècle si l'on excepte Domenico Scarlatti, Italien qui passa les trente dernières années de sa vie en Espagne et y introduisit son style si particulier, influencé par la musique populaire de son pays d'adoption. Antonio Soler se place directement dans le sillage et la tradition du maître napolitain.
Né à Olot dans la province de Gérone, il commence ses études musicales à l'âge de six ans à l'Escolania de Montserrat. Entré ensuite en religion dans l'ordre des Hiéronymites et ordonné prêtre en 1752, il fait partie de la communauté hiéronymite de San Lorenzo de El Escorial et devait y passer le reste de son existence tout en exerçant ses dons musicaux en tant que maître de chapelle.
La famille royale de Ferdinand VI et Marie-Barbara, puis celle de Charles III, sont accompagnées dans leur villégiature automnale à l'Escurial par les compositeurs José de Nebra et Domenico Scarlatti. En ces occasions, A. Soler étudie avec Nebra et recueille l'enseignement de Domenico Scarlatti, ou du moins ses conseils. Soler donne également des leçons à l'Infant Don Gabriel, fils préféré de Charles III. Le prince l'invite à participer à des concerts (des « academias ») organisés au Prado ou à Aranjuez : Soler s'absente ainsi de son couvent pendant plusieurs semaines.
Sa liberté et son succès font des jaloux parmi les moines. On le surnomme « le diable en habit de moine ». La venue d'un nouveau supérieur au couvent, Julian de Villegas, très rigoriste, interdit au Padre Soler de quitter son couvent. Soler demande en vain sa mutation. Villegas lui trouve une « tête affaiblie par l'étude immodérée de la musique » ( [sic]).
Parmi les points communs entre Scarlatti et Soler, il faut relever leur importante production de sonates pour le clavecin ; ce terme ne correspond d'ailleurs pas, chez ces deux compositeurs, à la sonate classique en 3 ou 4 mouvements : celles de Scarlatti sont en général à un seul mouvement de coupe binaire (deux reprises), celles de Soler également, mais adoptent des structures plus variées.
Antonio Soler meurt à l'Escurial en 1783. Il meurt tristement en « demandant sincèrement pardon à toute la communauté ».
Sa production musicale est très importante. Elle comprend (liste non exhaustive) :
La pièce la plus célèbre de Soler demeure un Fandango, redécouvert au début des années 1960 par le claveciniste Rafael Puyana. Son attribution à Soler est discutée, depuis 1980 en particulier, par Samuel Rubio, bien qu'il ait inclus cette œuvre dans son catalogue sous le numéro R 146.
Le Padre Soler a aussi rédigé un traité théorique Llave de la modulación, y antigüedades de la música (Clef de la modulation et antiquités musicales). Dans le premier volume, publié en 1762 à Madrid, la modulation est explorée, Soler y décrivant la façon de passer d'une tonalité, majeure ou mineure, à n'importe quelle autre dans l'espace le plus restreint. José de Nebra préface cet ouvrage et y voit la découverte d'un procédé aussi extraordinaire que nouveau. Le second volume, publié en 1766, expose les notations musicales anciennes et les différents modes de résolution des canons.
Il a par ailleurs réalisé des dispositifs mécaniques tels qu'un diviseur du ton majeur en 20 intervalles égaux.