Quintette à cordes Solo
Quintette à cordes + ...
Pour les débutants
Compositeurs

Arrangement pour: Quintette à cordes

Composition: Mache dich, mein Geist, bereit

Compositeur: Bach Jean-Sébastien

Arrangeur: Russ Bartoli

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Chorus: 'Mache dich, mein Geist, bereit' (No.1). For String Quintets (Bartoli). Complete Score and Parts PDF 0 MB
Wikipedia
Traduction française interlinéaire
Partition Piano/Voix [PDF] Informations et discographie (en) Informations en français (fr)
Mache dich, mein Geist, bereit (Tiens-toi prête mon âme) (BWV 115) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.
Bach compose la cantate au cours de la deuxième année à Leipzig à l'occasion du vingt-deuxième dimanche après la Trinité. Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 55 et 89. Cette année-là, Bach compose un cycle ode cantates chorales, commencé le premier dimanche après la Trinité de 1724. Les lectures prescrites pour ce dimanche sont tirées de l'épître aux Philippiens, grâce et prière pour l'assemblée de Philippes (1:3–11), et de l'évangile selon Matthieu, la parabole du serviteur ingrat (18:23–35).
La cantate est basée sur un cantique en dix strophes de Johann Burchard Freystein (1695) qui développe un thème unique associé à l'évangile : Prépare-toi par l'écoute et la prière à la venue du Seigneur. Un poète inconnu conserve les première et dernière strophes pour les 1 et 6 mouvements. Il dérive les mouvements internes sous forme de séquence alternées d'aria et de récitatifs à partir des strophes intérieures, utilisant la 2 pour le 2 mouvement, les 3 et 6 strophes pour le 3 mouvement, la 7 strophe pour le 4 mouvement, garde les deux premiers vers inchangés et les 8 et 9 strophes pour le 5 mouvement. Le choral est chanté sur la mélodie anonyme de Straf mich nicht in deinem Zorn (1681).
Bach inaugure la cantate le 5 novembre 1724.
Le thème choral est inspiré du psaume « Straf mich nicht in deinem Zorn ». Ce morceau se trouve comme air de danse appelé Lament dans un manuscrit daté d'au moins 1681. Il a ensuite été imprimé comme chant d'église (Aria) dans les Hundert ahnmutig- und sonderbar geistlicher Arien à Dresde en 1694.
La cantate est écrite pour flûte traversière, hautbois d'amour, deux violons, alto, violoncelle piccolo et basse continue, quatre solistes (soprano, alto, ténor, basse) et chœur à quatre voix.
Il y a six mouvements :
Le chœur d'ouverture est une fantaisie chorale sous forme de passacaille. Les instruments exécutent une musique de chambre concertante indépendante disposée en trois groupes, la flûte, le hautbois d'amour et les cordes à l'unisson. Les soprano chantent la mélodie en tant que cantus firmus, les voix plus graves sont disposées partie en imitation, partie en homophonie. L'aria de l'alto (« Oh, âme endormie - es-tu toujours au repos? ») commence, comme le note Klaus Hofmann, « comme une scène de sommeil musicale d'un genre qui pourrait avoir orné un opéra de l'époque ». Marqué adagio, le hautbois d'amour joue un solo au rythme d'une sicilienne, menant à une « longue, paisible note quasi « endormie ». L'exhortation du texte à faire preuve de vigilance (« Le châtiment pourrait soudainement te réveiller et, si tu n'es pas averti, te cacher dans le sommeil de la mort éternelle ») apparaît dans la section centrale contrastée, marquée allegro.
Dans l'aria de soprano Bete aber auch dabei (« mais tu devrais aussi prier »), la flûte et le violoncelle piccolo jouent une musique de chambre à laquelle le solo ajoute une « noble cantilène ». Le choral de clôture est une disposition en quatre parties de l'appel final : « Aussi soyons toujours vigilants, implorons et prions ».
(source : générique)