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Antoine Dauvergne

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Compositions pour: Clarinette de basset

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Antoine Dauvergne est un compositeur français, né à Moulins le 4 octobre 1713 et mort à Lyon le 12 février 1797.
Il donna en 1753, avec Vadé, Les Troqueurs, un des premiers opéras-comiques réguliers, devint maître de la musique du roi et composa des ballets et de la musique d'église.
Fils d'un maître de violon, Antoine Dauvergne est né à Moulins (Allier) le 3 octobre 1713. Il s’installe à Clermont-Ferrand vers 1730, puis à Paris vers 1739. Il épouse Marie de Filtz le 24 mai 1739. Devenu veuf, il se remarie vers 1770 avec Clémence Rozet, qui meurt en juin 1787.
Dauvergne quitte Paris et s’installe à Lyon vers 1793, où il meurt le 11 février 1797.
À Paris, Antoine Dauvergne est nommé violoniste ordinaire de la Musique de la Chambre du roi. Le 11 décembre 1739, il obtient son premier privilège l’autorisant à éditer de la musique instrumentale. Vers 1744, il intègre l’orchestre de l’Académie royale de musique en tant que violoniste. Vers 1751, il est nommé batteur de mesure de l’orchestre de l’Académie royale de musique.
Il quitte ce poste en juin 1755, pour acquérir moyennant 6 000 livres la charge de compositeur de la musique de la Chambre du roi, en remplacement de François Rebel.
Le 2 octobre 1761, Dauvergne est nommé directeur du Concert Spirituel en association avec Joliveau et Capperan.
Le 25 décembre 1764, il est nommé surintendant de la musique de la Chambre du roi en survivance de François Francœur. Il s'est proposé, en 1766, pour devenir directeur de l'Académie royale de musique en association avec le caissier de l'opéra, Nicolas-René Joliveau. Le duo fut toutefois évincé par Pierre Montan Berton et Jean-Claude Trial, mais ses derniers les appelèrent finalement auprès d'eux en 1769 comme directeurs associés.
Le 1 avril 1768, Dauvergne obtient une pension de 1 000 livres sur le produit de l’Académie royale de musique en tant que compositeur. Vers 1768, il obtient une gratification exceptionnelle de 600 livres. Le 23 octobre 1769, il obtient une pension annuelle de 1 200 livres en récompense de son service à la Cour.
En juillet 1771, Dauvergne est renouvelé à la tête du Concert Spirituel jusqu'en mars 1773, en association avec Berton.
Le 21 mars 1776, il fait nommer Louis-Joseph Francœur survivancier de sa charge de maître de musique de la Chambre du roi. Le 18 avril de la même année, il quitte la direction de l’Académie royale de musique confiée aux commissaires du roi, et le 20 du même mois, Dauvergne obtient un brevet de compositeur de l’Académie royale de musique chargé de remettre en musique les ouvrages anciens. Vers 1777, le brevet de compositeur de l’Académie royale de musique est supprimé.
En mai 1780, il devient directeur général de l'Académie royale de musique et le reste jusqu'à sa démission à Pâques 1782. Rappelé le 1 avril 1785, il quitte définitivement la tête de l’Académie royale de musique lorsque celle-ci est confiée à la ville de Paris en avril 1790.
En 1786, Dauvergne obtient ses lettres de noblesse et est nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel. Parmi ses élèves en composition, on note le claveciniste Simon Simon, protégé de la Marquise de Mézangère.
Le catalogue des œuvres d'Antoine Dauvergne a été réalisé par Benoît Dratwicki sur la base Philidor du Centre de musique baroque de Versailles. Les œuvres, classées par type, sont désignées par les lettres « AnD ».