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Cécile Chaminade

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Compositions pour: Clarinette de basset

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Cécile Louise Stéphanie Chaminade est une compositrice et pianiste française née à Paris le 8 août 1857 et morte à Monte-Carlo le 13 avril 1944.
Issue d'une longue lignée de marins et d'officiers, Cécile Chaminade est née à Batignolles (village alors hors de Paris) le 8 août 1857 au pied de la colline de Montmartre. Sa mère, excellente pianiste et douée d'une jolie voix, remarque très tôt que Cécile possède une oreille étonnante ainsi qu'une vive sensibilité musicale.
En 1863, son père, directeur d'une compagnie d'assurances anglaise, Cresham, fait construire une villa au Vésinet (à l'époque Seine-et-Oise, 39 bd du Midi ; aujourd'hui Yvelines, 41 boulevard du Président Roosevelt). La petite Cécile y fait la connaissance de Bizet, de vingt ans son aîné, mais dont la mère s'est liée d'amitié avec Madame Chaminade.
Georges Bizet qui la surnomme « mon petit Mozart » conseille de la faire entendre par Le Couppey, professeur de piano au Conservatoire, dans la classe réservée aux jeunes filles. Ce dernier propose d'inscrire Cécile dans sa classe mais se heurte au refus de son père : « Dans la bourgeoisie », dira-t-il, « les filles sont destinées à être épouses et mères ».
Bizet obtient alors que Cécile suive en privé l'enseignement du conservatoire avec Le Couppey pour le piano et Augustin Savard pour l'harmonie, puis Benjamin Godard pour la composition.
Dans les soirées données par son père qui invite des compositeurs célèbres, Cécile accompagne Martin-Pierre Joseph Marsick, jeune violoniste belge à la renommée grandissante. Marsick fonde en 1877 un quatuor à cordes, donnant des séances de musique de chambre à la salle Pleyel. C'est à l'occasion de l'une d'elles que, profitant d'un voyage de son père, Cécile Chaminade se produit pour la première fois en public ; elle joue dans des Trios de Beethoven et de Widor..
Elle reçoit les encouragements de Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier tandis que Georges Bizet l'encourage à se présenter au Conservatoire.
En 1901 elle épouse Louis-Mathieu Carbonel, éditeur de musique qui meurt en 1907.
Après un timide début avec la première de son Trio n 1 pour violon, violoncelle et piano, opus 11 (1880), elle donne, en 1888, trois partitions symphoniques : le ballet Callirhoë, opus 37 à Marseille, un Concerstück pour piano et orchestre, opus 40 et une symphonie dramatique avec chœurs intitulée Les Amazones, opus 26 à Anvers.
Sa production est importante et on peut citer les ouvrages suivants : une Suite d'orchestre (1881), un opéra-comique La Sévillane opus 10 (1882), un Trio n 2 pour violon, violoncelle et piano, opus 34 (1887) et sur commande du conservatoire un Concertino pour flûte et orchestre, opus 107 sa dernière œuvre symphonique.
Son œuvre comporte également 200 pièces pour piano de style romantique avec, notamment, une Sonate en ut mineur pour piano, opus 21 ; Étude Symphonique, opus 28 ; Six Études de concert, opus 35 (Scherzo, Automne, Impromptu…) ; Les Sylvains, opus 60 ; Arabesque, opus 61 ; Six Romances sans paroles, opus 76 (Méditation, Idylle…) ; Étude mélodique, opus 118 ; Pêcheurs de nuit, opus 127 (n 4 des Poèmes Provençaux) ; Romance, opus 137 ; Au pays dévasté, opus 155 ; Nocturne, opus 165, etc.
Elle compose aussi environ 150 mélodies dans le style de salon.
Elle débute aux États-Unis en interprétant son Concerstück avec l'orchestre de Philadelphie le 7 novembre 1908.
Cécile Chaminade est une concertiste appréciée particulièrement en France et en Angleterre. Après sa première visite à Londres, elle y revient presque tous les mois de juin dans les années 1890 pour donner un concert annuel, interprétant ses nouvelles chansons et ses œuvres pour piano, engageant des amis tels que Blanche Marchesi et Pol Plançon pour les chanter.
Particulièrement appréciée en Angleterre, elle y fera à partir de 1892 des visites régulières et sera chaque fois invitée par la reine Victoria, fort âgée, à séjourner quelque temps à Windsor.
Ses tournées en Europe la conduisent jusqu'en Grèce et en Turquie et, pendant la saison 1907-1908, elle donne vingt-cinq concerts devant des salles combles aux États-Unis et au Canada. A cette occasion, celle dont Liszt aurait dit : « Elle me rappelle Chopin », est l'hôte à déjeuner de Théodore Roosevelt.
Quand la guerre éclate, à cinquante-sept ans, elle accepte de prendre la direction d'un hôpital londonien, abandonnant complètement la musique. Après la guerre, elle ne se produit plus en public, mais compose encore de loin en loin. « Épuisée par des courses incessantes, décalcifiée par les excès d’un régime alimentaire végétarien mal conçu, elle doit être amputée d'un pied en 1936 ». Elle se retire du monde à Monte-Carlo, où elle mourra, presque oubliée, le 13 avril 1944.
Tout d'abord inhumée à Monte-Carlo, sa dépouille est ensuite transférée au cimetière de Passy.
Elle est officier d'Académie (30 janvier 1886), officier de l'Instruction publique (30 janvier 1892) et décorée dans l'ordre national de la Légion d'honneur avec le grade de chevalier, la même année que Jacques Isnardon (promotion du 14 juillet 1913). Elle est la première musicienne à recevoir cette distinction.
Portent son nom :
Cécile Chaminade laisse 400 œuvres :
Cécile Chaminade a enregistré plusieurs pièces sur rouleaux.