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François Giroust

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Compositions pour: Clarinette de basset

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Motets, messes, etc ; hymnes révolutionnaires, chansons
François Giroust est un musicien et compositeur français né à Paris le 10 avril 1737 et mort à Versailles le 28 avril 1799 (9 floréal an VII).
Formé à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, par le compositeur Louis Homet (1691-1767) jusqu'en 1748, puis par Antoine Goulet, il obtient en 1756 le poste de « maître de musique » (maître de chapelle) à la cathédrale d'Orléans, où il exerça jusqu'en 1769. Il fut très apprécié par ses employeurs. Dans cette même ville, le jeune homme dirigea aussi l'Académie de musique (1757-1770) qu'il avait fait renaître peu après son installation. Elle disparut en 1770, peu après son départ d'Orléans en 1769.
Cette année-là, à la suite d'une double reconnaissance obtenue au concours 1768 du Concert Spirituel des Tuileries, à Paris (où les 1 et second prix avaient été attribués à ses deux motets Super flumina Babylonis, sur le texte du psaume 136), on l'appela pour le poste de maître de musique de l'église des Saints-Innocents, à Paris. Depuis Louis XI, cette église avait pour vocation d’être une pépinière de chantres pour la Chapelle Royale.
En 1775 il fut accueilli avec grand succès au Concert Spirituel. Sa célébrité se confirma avec la composition de la Missa Brevis : Gaudete in Domino semper, écrite en un temps record pour le sacre du souverain (1775) à Reims. L'œuvre sera reprise pour l'ouverture des États généraux, le 4 juin 1789. Giroust aura été maître de la chapelle du roi Louis XVI, à Versailles, de 1775 à 1780, avant de devenir le surintendant de sa Musique, de 1780 à 1792.
Mais on le connait aussi comme compositeur de pièces pour la Révolution (Hymne des Versaillais). Ses œuvres maçonniques sont, à une exception près, perdues. Les autres ont été conservées pour la plupart, en grande partie grâce à sa veuve, Marie-Françoise de Beaumont d'Avantois, elle-même musicienne du roi (chanteuse).
Membre de l'Institut, il meurt au château de Versailles, dont il était devenu concierge. Une de ses chansons s'intitule « J'ai tout perdu et j'm'en fous ! » : mais il faut savoir qu'en 1743, le concierge du Palais-Royal de Paris, Bertrand de Montamant, premier nommé dans l'état général des personnels, était payé une somme importante (2325 livres par an).
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