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Hedwige Chrétien

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Compositions pour: Clarinette de basset

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Hedwige Chrétien est une compositrice française, née à Compiègne le 5 juillet 1859 et décédée en 1944.
Elle intègre le Conservatoire de Paris en 1874 et y réalise un parcours complet jalonné de récompenses : 1 médaille de solfège en 1875, 1 médaille d'étude du clavier en 1876, 2 accessit de piano en 1879 (élève de Louise-Aglaé Massart), 1 prix d'harmonie en 1881 (élève de Guiraud puis Lenepveu), 1 prix d'accompagnement en 1882 (élève de Bazille), 1 prix de contrepoint et fugue en 1887 (élève de Guiraud). À son tour, elle devient professeure de solfège dans l'établissement, de 1890 à 1892, avant de démissionner pour raison de santé et afin de mieux se consacrer à la composition.
En 1889, elle est nommée officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques, puis est promue officier d'instruction publique en 1905.
On en sait peu au sujet de sa vie. Elle a composé environ 250 pièces, comprenant des morceaux pour le piano, pour l'orchestre, de la musique de chambre, des mélodies, un ballet et deux opéras-comiques en un acte. Outre le dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, une des plus grandes collections de ses œuvres se trouve aux États-Unis dans La Collection spéciale des compositrices (« Women Composers Collection ») à l'université du Michigan.
Petite-fille du célèbre violoniste J. Ternizien, fille d'un ingénieur distingué, Madame Chrétien naquit à Compiègne et montra dès l'enfance, de telles dispositions musicales, que ses parents lui permirent d'aller faire ses études au Conservatoire de Paris. Elle y fut une élève particulièrement brillante, surtout dans les cours d'Harmonie, de Fugue et de Contrepoint, où elle eut comme professeur Guiraud et Lenepveu. Pour l'orgue, elle fut l'élève du maître César Franck qui l'appréciait beaucoup pour ses qualités d'improvisation.
En 1887, elle remportait le premier prix de fugue, à l'unanimité, et Théodore Dubois écrivait d'elle : « Hedwige Chrétien est un musicienne parfaite et l'une des plus brillantes lauréates du Conservatoire ». À peine âgée de 22 ans, elle obtint le premier prix de la Société des Compositeurs pour son poème lyrique intitulé L'Année. C'est la première fois que ce prix fut attribué à une femme.
Sortie du Conservatoire, les mains pleines de lauriers, Madame Chrétien y rentra bientôt comme professeur de solfège, ce qui lui procura l'occasion d'écrire le meilleur Solfège à changements de clefs qui ait paru. Cet ouvrage est encore aujourd'hui en usage au Conservatoire.
Après deux ans d'enseignement, Madame Chrétien donna sa démission pour raison de santé et pour se consacrer à la composition. Peu de carrières ont été aussi fécondes que la sienne. Compositeur originale et inspiré, Madame Chrétien a produit une foule d'œuvres de tous genres: œuvres pour piano, pour chant, pour orchestre, pour instruments divers. Plus de 250 de ses compositions ont été publiées et beaucoup d'autres sont encore à paraître. Bien souvent on peut voir figurer l'une ou l'autre de ses œuvres au programme des grands concerts, où toujours elles obtiennent un très légitime succès.
En janvier 1924, le Conseil de la Société des Compositeurs de Musique nommait sociétaires définitifs plusieurs correspondants illustres, en reconnaissance, disait le rapport, « de ce qu'ils avaient voués leur vie au service de l'art pur ». Dans cette promotion, à côté de maîtres tels que Eug. Gigout et Paderewski, figure Madame Hedwige Chrétien. C'est dire la haute estime professée par son beau talent de compositeur.
Madame Chrétien n'est pas « nouvelle école ». Sagement moderne dans ses idées et dans ses harmonies, elle reste disciple fidèle des grands maîtres classiques. Distinction de style, clarté d'écriture, pureté et richesse d'harmonie, charme mélodique joint à une expression religieuse très noble, tels sont les titres qui méritent à ses pièces une place d'honneur parmi les œuvres de ce genre publiées au cours de ces vingt dernières années.
Toutes les compositions sont pour voix et piano sauf indication contraire :
Comment veux-tu que je t'oublie Quand sur ta lèvre si jolie Je pris l'autre jour un baiser ? J'ai de la joie à m'en griser, Comment veux-tu que je t'oublie ? Comment veux-tu que je t'oublie Quand à genoux je te supplie, Bavard, inquiet, amoureux ? Après un baiser j'en veux deux ! Comment veux-tu que je t'oublie ? Comment veux-tu que je t'oublie Quand tout ce bonheur qui nous lie, Remplit ma vie en un moment ? Les heures qu'on passe en aimant, Comment veux-tu qu'on les oublie ?
Léo Marcel