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Pour les débutants
Compositeurs

Daniel Steibelt

Tous Compositions

Compositions pour: Piano

#Arrangements pour: Piano
#Parties pour: Piano
par popularité

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12 Bacchanales for Piano and Tambourine12 Waltzes, Op.34 (12 Valses Op.34)12 Waltzes, Op.362 Keyboard Sonatas2 Keyboard Sonatas, Op.162 Piano Sonatas and la coquette, Op.62 Piano Sonatas, Op.482 Piano Trios, Op.33 Liv.33 Caprices or Preludes3 Piano Quintets3 Piano Sonatas, Op.413 Piano Sonatas, Op.513 Piano Sonatas, Op.623 Piano Sonatas, Op.7 (3 Sonates pour piano, Op.7)3 Piano Sonatas, Op.763 Sonatas, Op.23 Sonatas, Op.353 Sonatas, Op.373 Sonatas, Op.383 Sonatas, Op.39 (3 Sonates Op.39)3 Sonatas, Op.4 (3 Sonates, Op.4)3 Sonatas, Op.563 Sonatas, Op.753 Violin Sonatas3 Violin Sonatas, Op.264 Sonatas d'un difficulté progressive, Op.33 Liv.150 Etüden, Op.78 (50 Etudes, Op.78)6 Petits airs connus variés, Op.136 Piano Sonatas (6 Sonates pour piano)6 Piano Sonatas, Op.506 Piano Sonatinas, Op.866 Sonatas for Piano 4-Hands6 Sonatas, Op.116 Violin Sonatas, Op.278 Etudes8 Serenades for Piano and Tambourine

A

A me tutte le belleAir de Mozart varié par D. SteibeltAmusement pour les Dames, Op.35

B

Bataille de Nerwinde, Op.110

C

Combat naval, Op.36Commemorative Overture (Overture commémorative)

D

Duo for Harp and Piano, Op.13

E

Elegie pour la mort du Prince Soltykoff

G

Grande sonate martiale, Op.82 (Grandes sonates de Martiale, Op.82)

L

La défaite des Espagnols par les FrançaisLa Grande Marche de Buonaparte en ItalieL'amour tient le flambeauLe Rappel à l'Armée, Op.65Les papillons

M

Marches favorites pour le PianoforteMélange d'airs et de chants, Op.10Méthode de piano

N

Nouveau pot pourri

O

Ouverture Turque avec un Air CosaqueOuverture Turque, Op.7

P

Piano Concerto No.1 in C majorPiano Concerto No.2 in E minorPiano Concerto No.3 in E major, Op.33Piano Concerto No.4 in E-flat majorPiano Concerto No.5 in E-flat major, Op.64 (Concerto pour piano n ° 5 en mi bémol majeur, Op.64)Piano Concerto No.6 in G minorPiano Quartet in A major, Op.51Piano Sonata in A major 'la Coquette', Op.9Piano Sonata in C major (Sonate pour piano en ut majeur)Piano Sonata in D major, Op.85 (Sonate pour piano en ré majeur, Op.85)Piano Sonata in E-flat major, Op.45 (Sonate pour piano en mi bémol majeur, op.45)Piano Sonata in E-flat major, Op.60 (Sonate pour piano en mi bémol majeur, Op. 60)Piano Sonata in G major, Op.24 (Sonate pour piano en sol majeur, opus 24)Piano Sonata in G major, Op.64Piano Sonata in G major, Op.76Piano Sonata in G minor, Op.23Pot-Pourri No.1Pot-Pourri No.11Pot-Pourri No.12Pot-Pourri No.14Pot-Pourri No.15Pot-Pourri No.19Pot-Pourri No.2Pot-Pourri No.3Pot-Pourri No.5

R

Rondo in D major (Rondo en ré majeur)Rondos and Sonatinas for Pianoforte (Rondos et Sonatines pour Pianoforte)

S

Sonata for Piano 4-Hands in F majorSonata in E-flat major, Op.59

T

The Conflagration of Moscow

V

Variations on 'Enfant cheri des Dames', Op.32Variations on 'La Marseillaise'Violin Sonata in B-flat major, Op.30Violin Sonata in B-flat major, Op.81Violin Sonata in E minor, Op.32Violin Sonata in E minor, Op.74 No.3Violin Sonata in E-flat major, Op.74 No.1Violin Sonata in G minor, Op.69

Arrangements pour: Piano

La belle laitièreLe jugement du berger PârisPiano Concerto No.3 in E major, Op.33Piano Concerto No.6 in G minor

Parties pour: Piano

12 Waltzes, Op.362 Piano Trios, Op.33 Liv.33 Piano Quintets3 Sonatas, Op.373 Sonatas, Op.56Combat naval, Op.36Ouverture Turque, Op.7Piano Concerto No.1 in C majorPiano Concerto No.2 in E minorPiano Concerto No.3 in E major, Op.33Piano Concerto No.4 in E-flat majorPiano Concerto No.5 in E-flat major, Op.64 (Concerto pour piano n ° 5 en mi bémol majeur, Op.64)Sonata in E-flat major, Op.59Variations on 'Enfant cheri des Dames', Op.32
Wikipedia
Daniel Gotlieb Steibelt est un compositeur et pianiste virtuose allemand, né à Berlin le 22 octobre 1765 et mort à Saint-Pétersbourg le 20 septembre 1823.
Son instruction musicale, commencée avec son père, un facteur de pianos, est perfectionnée, grâce au prince héritier de Prusse, Friedrich Wilhelm, auprès de Johann Philipp Kirnberger, un des grands pédagogues berlinois. Pour des erreurs de jeunesse, dont on ne connaît pas la teneur, Steibelt est placé comme soldat par son père. Point fait pour l'état militaire, il déserte et doit fuir la Prusse en 1784. Commencent alors des années de voyage. Dès 1787, ses trois sonates pour piano avec accompagnement de violon op. 1 sont publiées à Paris, chez Boyer. En 1788, il publie à Munich trois sonates pour clavecin avec accompagnement de violon ; en 1789, il parcourt la Saxe, se produit à Dresde, poursuit son périple vers Hanovre, et atteint Mannheim. Au début de 1790, il s'installe à Paris : il y acquiert une grande célébrité en tant que pianiste virtuose, notamment grâce à une sonate intitulée La Coquette, qu'il compose pour la reine Marie-Antoinette. Il connaît également le succès avec son opéra Roméo et Juliette, créé au Théâtre Feydeau au début de l'An II, en octobre 1793 (et donc pas le 10 septembre comme il est généralement écrit, de façon erronée).
En 1796, il quitte Paris pour Londres, où il épouse une excellente exécutante au tambourin. Il est possible, mais non prouvé, que ce départ soit lié à sa kleptomanie et à son peu de scrupules en affaires (il vendit comme neuves des partitions déjà publiées et à peine modifiées). À Londres, il attire l'attention du public par ses talents de pianiste. En 1798, il compose son Concerto pour piano n 3 en mi bémol qui contient le fameux Rondo pastoral, avec une scène d'orage, composition qui lui assure une grande renommée. L'année suivante, il entame une tournée en Allemagne et, après s'être produit favorablement à Hambourg, Berlin (après que son père eut réussi à le faire radier de la liste des déserteurs), Dresde et Prague, il arrive fin mars 1800 à Vienne, où il est confronté à Beethoven dans une joute musicale au piano. Selon le témoignage postérieur et sujet à caution de Ferdinand Ries (il n'était pas présent lors de l'événement), il y aurait perdu la face, Beethoven ayant improvisé de manière magistrale sur un thème de Steibelt après avoir posé une partition de ce dernier à l'envers sur le pupitre. Après cette aventure malheureuse, il aurait juré de ne jamais retourner à Vienne tant que Beethoven y résiderait. Cette anecdote, mal documentée à l'époque des faits, a beaucoup contribué, de façon très injuste, à jeter le discrédit sur Steibelt et sa musique.
En août, Steibelt est de retour à Paris, où il doit reconquérir les faveurs du public et se refaire un nom. Ayant apporté la partition de l'oratorio La Création de Joseph Haydn, il demande au vicomte de Ségur de lui en versifier le livret en français, auquel il adapte la musique. Steibelt assure la partie de clavier lors de la première exécution parisienne de l'oratorio, le 24 décembre 1800 à l’Opéra, le soir où Bonaparte Premier Consul échappe de peu à la « machine infernale » royaliste en se rendant à ce concert. Steibelt venait de publier sa « Grande Sonate pour piano dédiée à Madame Bonaparte ».
Après la signature de la paix d'Amiens, Steibelt retourne à Londres (printemps 1802), d'où il revient à Paris à l'été 1805. Le 4 février 1806, Napoléon et Joséphine assistent à la création de son "intermède musical" La Fête de Mars, destiné à célébrer le retour de l'Empereur après la campagne conclue victorieusement à Austerlitz. il fut le professeur de Georgette Ducrest, dame de compagnie de l'impératrice Joséphine de Beauharnais et qui raconte dans ses mémoires sur l'Impératrice un concert donné à son domicile :" on ne peut comparer son talent à aucun autre : son jeu changeait de style aussi promptement que ses idées et cette mobilité lui imprimait un caractère impossible à saisir....en une minute, il faisait passer ses auditeurs de l'attendrissement à l'étonnement qu'excite la plus rapide exécution...." réf: Mémoires sur impératrice Joséphine Georgette Ducrest Mercure de France 2004 pages 349-354. En octobre 1808, alors que les répétitions de son opéra La Princesse de Babylone viennent de commencer, il quitte Paris pour aller tenter sa chance à la cour de Russie, où il arrive au printemps 1809, après avoir donné en route des concerts à Francfort, Leipzig et Dresde. À Saint-Pétersbourg l'empereur de Russie Alexandre I le nomme son maître de chapelle en 1810 où il succède à Boïeldieu. Après que l'armée napoléonienne est forcée de battre en retraite à l'automne 1812, Steibelt compose La destruction de Moscou, œuvre pour piano dans laquelle il fait entrer les Français à Moscou sur l'air de Malbrough-s'en-va-t-en-guerre (Beethoven utilisera ce même thème en 1813 pour caractériser les Français dans La Bataille de Vitoria) et les fait se plaindre de leur défaite au son de la Marseillaise en mode mineur.
C'est à Saint-Pétersbourg que Steibelt vit jusqu'à sa mort.
À l'occasion du 250 anniversaire de sa naissance, Daniel Steibelt a été au centre du colloque-concert organisé à la bibliothèque Paul-Marmottan de Boulogne-Billancourt (9 et 10 octobre 2015), qui a fait progresser la connaissance du compositeur et pianiste, et a permis de faire justice de nombreuses contre-vérités répétées depuis trop longtemps à son sujet.
Outre ses compositions pour la scène, Steibelt a écrit un grand nombre d'œuvres pour le piano-forte. Son jeu, très brillant, n'atteignait peut-être pas le niveau exceptionnel de ses contemporains Joseph Woelfl, Johann Baptist Cramer et Muzio Clementi ; cependant, il possédait un réel talent et sa réputation n'était pas surfaite. Hanon dans son livre Le Pianiste virtuose assure que Steibelt faisait frissonner son public lorsqu'il exécutait le trémolo au piano.