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Georg Joseph Vogler

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Compositions pour: Piano

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15 Pieces de clavecin faciles16 Variations on 'Ah! vous dirai-je, Maman'32 Preludes6 Piano Trios, Op.16 Sonatas, Op.6 (6 Sonates, Op.6)Gründliche Anleitung zum ClavierstimmenKeyboard Concerto in C majorKeyboard Concerto in C major, Op.8La Brouillerie entre Mari et FemmeMusik-skolePiano Quartet in E-flat majorPiano Quartet in E-flat major, FuhM 124 (Piano Quartet en mi bémol majeur, FuhM 124)Polymelos ou Caractères de musique de différentes nationsSonata for Keyboard 4-Hands in F majorTrichordium und Trias Harmonica

Arrangements pour: Piano

Polymelos ou Caractères de musique de différentes nations

Parties pour: Piano

6 Piano Trios, Op.16 Sonatas, Op.6 (6 Sonates, Op.6)Keyboard Concerto in C major, Op.8Piano Quartet in E-flat major
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Georg Joseph Vogler, plus connu sous le nom de l’abbé Vogler, est un compositeur, organiste, pédagogue et théoricien allemand né à Wurtzbourg le 15 juin 1749 et mort à Darmstadt le 6 mai 1814.
Encouragé par son père, violoniste et facteur d’instruments à la cour du prince-évêque de Wurtzbourg, Georg Vogler est, dès l’âge de dix ans, un organiste remarquable et joue du violon, ainsi que d’autres instruments. Il fait ses humanités et son droit à l’Université de Wurtzbourg (1766-1767), puis part étudier la théologie à Bamberg (1767-1770).
En 1771, il se rend à Mannheim où il compose le ballet intitulé Le rendez-vous de chasse pour l’électeur Charles Théodore dont il devient le chapelain vers 1772. Ce dernier l’envoie à Bologne en 1774 pour étudier avec le Padre Martini. Néanmoins, ses méthodes d’enseignement ne convenant pas au jeune homme, Vogler se fait admettre pendant cinq mois comme élève du Padre Vallotti à Padoue. Puis, il se rend à Rome où, après avoir été ordonné prêtre, il est admis à l’Académie d'Arcadie. Fait chevalier de l’Éperon d’or, il est nommé protonotaire apostolique et camérier du pape Pie VI.
À son retour à Mannheim en 1776, Vogler est nommé conseiller spirituel et deuxième maître de chapelle de Charles Théodore. Il crée alors sa première école de musique, la Mannheimer Tonschule. Ses élèves lui sont tout dévoués, mais il se fait un grand nombre d’ennemis en raison de la nouveauté de ses conceptions pédagogiques. Vogler promeut un nouveau système de doigté pour le clavecin (que Mozart qualifiera de « pitoyable »), innove dans le domaine des techniques de construction d’orgue (simplification du mécanisme, rejet des mixtures excessivement multipliées) et développe une théorie musicale révolutionnaire basée sur les principes définis par Valotti. En 1778, l’électeur Charles Théodore installe sa cour à Munich. Réticent à abandonner l’école qu’il a créée, Vogler ne le rejoint qu’en 1780 pour le quitter peu de temps après, mécontent de l’accueil fait à ses compositions dramatiques.
Il se rend alors à Paris où, après avoir dû affronter une franche hostilité en raison de ses théories hétérodoxes, il se présente comme le continuateur des principes énoncés par Rameau. Ses concerts d’orgue à l’Église Saint-Sulpice sont particulièrement remarqués. À la demande de la reine Marie-Antoinette, il compose l’opéra « Le Patriotisme » qui est représenté à la cour de Versailles. Néanmoins, l’opéra suivant, « La Kermesse », créé à Paris en 1783, est un fiasco.
En 1784, il est nommé premier maître de chapelle à la cour de l’électeur de Munich, poste qu’il conservera deux ans.
Gustave III le nomme en 1786 maître de chapelle à la cour de Suède et professeur du Kronprinz. Il crée à Stockholm sa deuxième école de musique et accède à une grande célébrité à la suite des concerts qu’il donne sur un instrument de son invention, un orgue portatif baptisé « l’orchestrion », dont il a achevé la construction à Amsterdam en 1789. En 1790, il est invité à Londres pour donner des concerts. Il construit également pour la salle de concert du Pantheon un orgue qui intègre toutes les innovations qu’il a apportées. La virtuosité de son jeu à la pédale rend Vogler extrêmement célèbre. Il recueille un succès considérable en interprétant à l’orgue une Fugue sur le thème de « l’Hallelujah » du Messie de Haendel (entendu par Vogler lors d’un Festival Haendel à l’Abbaye de Westminster) et une œuvre de son disciple Justin Heinrich Knecht intitulée Réjouissances pastorales interrompues par l’orage, tableau musical pour orgue, où l’un des moments les plus spectaculaires est l’imitation d’une tempête.
Quittant la capitale anglaise, Vogler se rend à Rotterdam, puis visite les principales villes situées sur le Rhin. À Esslingen, il bénéficie de la cérémonie du « vin d’honneur », réservée normalement aux souverains. Il assiste au sacre de l’empereur Léopold II le 9 octobre 1790 à Francfort. Il retourne à Stockholm en 1793 et y demeure près de six ans, séjour toujours ponctué par de nombreux voyages : entre 1786 et 1799, il parcourt l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Pologne, les pays baltes, la Russie, mais aussi l’Afrique du nord, la Turquie, l’Arménie et le Groenland, à la recherche de mélodies nationales nouvelles.
Il rentre en Allemagne où ses compositions rencontrent enfin le succès. Il est à Berlin en 1800, puis à Leipzig en 1801. Il se rend ensuite à Prague avant de s’installer à Vienne où il réside de 1802 à 1805, séjour au cours duquel il rencontre Beethoven, notamment dans une joute d'improvisation avec d'autres participants. Il est à Salzbourg en 1805 et à Munich l’année suivante. Lors d’un séjour à Francfort en 1807, il reçoit l’offre du grand-duc de Hesse-Darmstadt, Louis I, de devenir le maître de chapelle de sa cour. Le titre de conseiller privé, un salaire de 3000 florins, le logis et le couvert offert, ainsi que d’autres avantages convainquent l’éternel voyageur de s’établir enfin.
Installé à Darmstadt, il ouvre sa troisième école de musique, la Tonschule, qui jouit d’une célébrité sans pareille. Ses élèves les plus célèbres sont Franz Danzi, Peter Winter, Gänsbacher, Carl Maria von Weber et Giacomo Meyerbeer qui lui vouent tous une affection sans borne. Il meurt subitement d’apoplexie à Darmstadt le 6 mai 1814.
Il est inhumé au Cimetière Kappelplatz à Darmstadt.
Compositeur particulièrement fécond, Vogler s’est essayé à tous les genres musicaux, en se montrant particulièrement habile dans le traitement de l’orchestre et de la voix. Il a composé de nombreuses œuvres de musique vocale (tant profane que sacrée), mais aussi des opéras et des musiques de scène, des mélodrames, ballets, symphonies et concertos, de la musique de chambre ou des pièces pour pianoforte. Les compositions de Vogler sont cependant « complètement tombées dans l’oubli », la postérité semblant reprendre à son compte le jugement de Mozart qui qualifiait le compositeur de « bouffon musical » qui « pense beaucoup de bien de lui-même sans être capable de grand-chose » après l’avoir rencontré à Mannheim en 1777. Selon H. Rosenthal et John Warrack, le style de ses opéras « se situe dans l’orbite de Gluck avec d’intéressantes innovations sur le plan de l’harmonie et de l’orchestration ».
Georg Vogler fait l’objet du poème intitulé Abt Vogler de l’écrivain britannique Robert Browning dans son recueil Dramatis personae publié en 1864.
Dans le film Amadeus de Miloš Forman, libre adaptation de la vie de Mozart, le (jeune) prêtre qui recueille la confession de Salieri au début du film s’appelle l’abbé Vogler. La scène est d’autant plus fantaisiste qu’elle est censée se dérouler en 1823, soit près de dix ans après la mort du véritable abbé Vogler.