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Compositeurs

Louise Farrenc

Tous Compositions

Compositions pour: Piano

#Arrangements pour: Piano
#Parties pour: Piano
par popularité
12 Etudes de dextérité, Op.4120 Etudes de moyenne Difficulté pour Piano, Op.4225 Etudes faciles, Op.5030 Etudes, Op.26Cello Sonata, Op.46 (Sonate pour violoncelle, Op.46)Impromptu pour PianoLe berger fidèleLes Italiennes, Op.14Mélodie pour le pianofortePiano Quintet No. 2 (Quintette pour piano n ° 2)Quintette pour piano no 1 de FarrencSouvenir des Huguenots, Op.19Trio for Flute, Cello, and Piano, Op.45 (Trio pour flûte, violoncelle et piano, Op.45)Valse brillante, Op.48Variations on 'Celui qui sut toucher mon coeur', Op.22Variations pour piano et orchestreViolin Sonata No.2, Op.39

Arrangements pour: Piano

25 Etudes faciles, Op.50

Parties pour: Piano

Piano Quintet No. 2 (Quintette pour piano n ° 2)Quintette pour piano no 1 de Farrenc
Wikipedia
Jeanne-Louise Dumont, dite Louise Farrenc, est une compositrice, pianiste et professeure de piano française, née le 31 mai 1804 à Paris, ville où elle est morte le 16 septembre 1875.
Jeanne-Louise Dumont est la fille du sculpteur Jacques-Edme Dumont (1761-1844) et de Marie-Élisabeth-Louise Curton et la sœur du sculpteur Auguste Dumont.
Elle entreprend des études de piano avec sa marraine Anne-Élisabeth-Cécile Soria, une disciple du compositeur Muzio Clementi, puis devient élève en piano de Ignaz Moscheles et Johann Nepomuk Hummel. À l'âge de quinze ans, elle prend des leçons d'harmonie avec Antoine Reicha, célèbre professeur de composition au Conservatoire de Paris. Les leçons privées avec Antoine Reicha s'interrompent en 1821 avec le mariage de Louise Dumont et reprirent ensuite plus assidument avec l'apprentissage du contrepoint, de la fugue et de l'instrumentation. Sa formation à la composition était ainsi semblable à celle des élèves masculins du Conservatoire de Paris.
Le 28 septembre 1821, elle épouse le flûtiste, compositeur et éditeur de musique marseillais Aristide Farrenc (1794-1865). De cette union naît en 1826 Victorine, leur fille unique, elle aussi pianiste, qui mourut en 1859. Conscient des dons exceptionnels de sa jeune épouse, Aristide Farrenc lui consacre ses activités musicales en créant notamment les Éditions Farrenc et devient rapidement son impresario.
Entre 1842 et 1872, Louise Farrenc enseigne le piano au Conservatoire de Paris en qualité de professeure et non de professeure-adjointe ou répétitrice comme cela était l'habitude pour les femmes à l'époque. Alors que pendant la Commune de Paris, L'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés réclame l'égalité salariale entre hommes et femmes et l'obtiendra partiellement pour les institutrices, elle finit même par obtenir un salaire égal à celui de ses collègues masculins à ce poste au bout de 8 années de lutte. Cependant Louise Farrenc n'est pas la première femme à professer le piano au sein de l'école, avant elle, Hélène de Montgeroult y avait enseigné de 1795 à 1798. Depuis le départ d'Hélène de Montgeroult, aucune femme n'avait cependant eu un poste de professeure au Conservatoire de Paris. Louise Farrenc se voit donc attribuer une classe de piano pour femmes. Les classes, entre autres de piano, étaient séparées selon le sexe des élèves et ne devinrent mixtes qu'en 1915 sous le directorat de Gabriel Fauré.
En 1845, les Trente études dans tous les tons majeurs et mineurs, op. 26 (publiées en 1839) sont adoptées par le Conservatoire de Paris comme méthode officielle pour les classes de piano ; ces études deviennent ainsi un ouvrage pédagogique de référence. En janvier 1843, Victorine Farrenc entre comme élève dans la classe de piano de sa mère au Conservatoire et dès la première année elle obtient un premier accessit puis un premier prix de piano l'année suivante. Parallèlement à son professorat au Conservatoire, Louise Farrenc continue la composition ainsi que de donner des leçons privées de piano.
Elle contribue activement avec son mari à la publication des 20 livraisons du recueil de musique pour clavecin et piano Le Trésor des pianistes, publication qu'elle poursuit après la mort de son mari en 1865.
Les plus grands musiciens de son temps l'ont soutenue, tel le violoniste Joseph Joachim qui a participé à la création en 1850 de son Nonette pour cordes et vents en mi bémol majeur. Sa Troisième Symphonie, op. 36, est exécutée par l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire en 1849, et elle se voit décerner deux fois le prix Chartier de l'Institut, destiné à récompenser les meilleures compositions de musique de chambre, en 1861 et 1869. En 1878, le pianiste et Antoine-François Marmontel, père du compositeur Antonin Marmontel, consacre un livre aux plus brillants pianistes de son temps, parmi lesquels Louise Farrenc prend alors place.
Louise Farrenc meurt le 15 septembre 1875 en son domicile au n 10 rue Taitbout dans le 9 arrondissement, et, est inhumée au cimetière du Montparnasse (10 division).
L'œuvre de Louise Farrenc reste néanmoins largement méconnue de nos jours. La raison principale en est sans doute que la compositrice s'est essentiellement consacrée à la musique instrumentale et n'a jamais composé d'opéra alors que ce genre était très prisé en France, surtout au XIX siècle. Le guide des Sources pour l'histoire des femmes avance qu'elle était pourtant ovationnée par ses contemporains, puis oubliée et négligée comme tant d'autres compositrices.
Elle s'est consacrée exclusivement au piano de 1820 à 1830, avant d'élargir son répertoire à l'orchestre à partir de 1834. Il existe 49 œuvres dotées d'un numéro d'opus.