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Wilhelm Bernhard Molique

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Compositions pour: Piano

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Wikipedia
Wilhelm Bernhard Molique (Nuremberg, 7 octobre 1802 – Bad Cannstatt, 10 mai 1869) est un violoniste et compositeur allemand. En 1849, il s'installe à Londres et poursuit sa carrière de compositeur, de soliste et y enseigne la composition.
Parmi ses œuvres, de style plus classique que romantique, on retiendra le Concerto pour violon n 5 (1841) ou le Concerto pour violoncelle (1853) qui jouissaient d'une grande popularité, mais n'existent toujours pas au disque. De nos jours sont redécouverts ses quatuors et ses œuvres pour instruments à vent, flûte ou hautbois notamment, qui restent au répertoire pour leur virtuosité.
Bernhard Molique est né le 7 octobre 1802 et a été baptisé à l'église Sankt Lorenz à Nuremberg sous le nom de Molik. Son père, Christian (1762–1837), était musicien municipal et venait d'Alsace du nord, sa famille provenant de Lorraine. Il jouait du violon et du hautbois. Le petit Bernhard a appris « presque tous les instruments disponibles » ainsi que le rapporte son biographe, Fritz Schröder, avant d’opter pour le violon. Dès l'âge de six ou huit ans – selon les sources –, il se produit en « enfant prodige ».
En 1815, âgé de 14 ans, Bernhard Molique reçoit quelques leçons de Louis Spohr alors qu'il est de passage à Nuremberg :
« À Nuremberg, Molique, âgé de 14 ans environ, se présenta à moi et me pria de lui donner des cours pendant mon séjour, ce que je fis d’autant plus volontiers que le gamin se débrouillait déjà fort bien pour son âge. Comme depuis ce temps, Molique se forma toujours plus à mon jeu par l’étude zélée de mes compositions pour le violon et se nomma dès lors élève de Spohr, j’ai mentionné cette circonstance ultérieurement. »
Il est donc impossible de dire qu'il en fut un « élève ». Cependant, Molique se réclame sa vie durant de l'influence Spohr, notamment en composition. Josef Sittard (1846–1903) soutient même que les œuvres de Molique sont « absolument supérieures » à celles de Spohr :
« En ce qui concerne la puissance et l'originalité de l'invention, du travail thématique et la noblesse de la facture, ces œuvres méritent d’être qualifiées de classiques au plein sens du terme et sont absolument supérieures aux compositions de Spohr. »
Et son biographe, Fritz Schröder affirme en 1923 que, en comparaison, Molique possède son propre style et que « son art contient quelque chose de viril, d’homogène, de grave et parfois même de rude qui fait défaut à Spohr. »
L'année suivante, le père accompagne son fils à Munich – sans doute sur recommandation de Spohr – et étudie deux ans à l’université, sous la direction de Pietro Rovelli, élève lui-même à Paris de Kreutzer. Il étudie aussi la composition avec Joseph Graetz (1760–1826), un élève de Michael Haydn et auteur de quelques opéras célèbres à l'époque.
En 1818, le jeune Molique est engagé comme violoniste au Theater an der Wien. On rapporte une visite à Beethoven, écourtée par un piano désaccordé sur lequel tapait le « grand sourd ». Molique aurait pris la fuite sans même saluer. En mars, il se produit au concert avec Franz Schubert et quatre autres fois en soliste durant son séjour. On ignore si le musicien pu entretenir d'autres relations avec le compositeur viennois. En revanche, il noua des liens avec le violoniste Karl Holz et le pianiste Ignaz Moscheles.
En 1820, Molique succède, en tant que violoniste, à Rovelli son ancien professeur, à la cour de Munich. On lui refuse un poste de premier violon alors qu'il a 24 ans et qu'on le trouve trop jeune. La même année, en 1825, il épouse Anna Maria Wanney, comédienne, fille adoptive du maître de chapelle de la cour, Peter von Winter. Bernhard et Maria ont quatre filles qui restent toutes célibataires. Caroline, l'aînée, élève de Carl Czerny devint une pianiste professionnelle.
En 1826, Molique est nommé premier violon et directeur de la musique à Stuttgart, succédant à Franz Danzi. Il y reste 23 ans pour enseigner la composition, diriger, se produire en tant que soliste et dans des formations de musique de chambre.
Durant les années 1830, Molique entreprend une tournée européenne qui le mène plusieurs fois en Autriche, en France, en Angleterre (1840, 1842, 1848), aux Pays-Bas et en Russie.
En 1848, alors au lycée, le futur chef d'orchestre Hans von Bulow (1830–1894), fréquente la maison Molique et, plus tard, joua parfois quelques trios de Molique.
En 1849, il donne sa démission de la cour de Wurtemberg « en raison des troubles politiques en Allemagne », et retourne à Londres pour s'y installer, avec sa famille, où il reste pendant dix-sept ans. Il y est responsable quelques saisons des Concerts du Conservatoire londonien et en 1861, lui qui n'avait jamais reçu d'enseignement méthodique, est nommé professeur de composition à la Royal Academy of Music.
Sa santé déclinante – une tumeur au cerveau qui lui donne des maux de tête – le pousse à rentrer au pays, après un concert d'adieu le 3 mai 1866 à Londres. Il se retire à Bad Cannstatt, près de Stuttgart, où il s'éteint le 10 mai 1869.
Dans sa nécrologie, le poète souabe Johann Georg Fischer écrit :
« Quiconque entendait ses compositions sentait bien qu'il était face à l'œuvre d'un homme au meilleur sens du terme. »
Molique eut pour élèves, entre autres, le violoncelliste Alfredo Piatti (1822–1901) et le violoniste Henry Blagrove (en) (1811–1872).
Le catalogue de Bernhard Molique comprend environ 70 œuvres. Sont très développées les pièces pour musique de chambre (neuf quatuors à cordes) et la musique concertante, avec notamment six concertos pour violon et orchestre.
(en) Studies in Harmony (éd. Ewer, Londres 1862) [lire en ligne]