Compositeurs

Antoine Brumel

Voix
Ténor
Mixed chorus
Alto
Soprano
Basse
Men's chorus
Musique religieuse
Messe
Chanson
Motet
Sacred songs
Pièce
Chanson française
Suite
Antienne
Sacred hymns
par popularité

#

5 Masses (5 messes)

A

Ave ancilla trinitatisAve stella matutina (Étoiles Ave matutina)

B

Benedictus, Fuga ex unaBicinium

D

Da pacem, Domine

E

En amours que cognoistEsnu sy que plus ne porroie

F

Fors seulement

G

Gracieuse plaisant

H

Heth. Cogitavit Dominus

J

James que la ne peult / Je ne vis oncquesJe despite tous (Je dépit Tous)

L

Languente miseris (Miseris Languente)Lauda, Sion, Salvatorem (Lauda, ​​Sion, Salvatorem)

M

Magnificat octavi toni (Magnificat Octavi toni)Mater patris et filia (Mater Patris et Filia)Missa A l’ombre d’ung buissonet (Missa A l'ombre d'ung buissonet)Missa de Beata VirgineMissa Et ecce terræ motusMissa Pro defunctisMissa Sex vocumMissa Ut re mi fa sol la

N

Nativitas unde gaudia / Nativitas tua, Dei genitrixNoe noe noe

P

Philippe, qui videt me (Philippe, Qui me videt)

S

Sicut lilium inter spinas

V

Venimus princepsVray Dieu d'amours
Wikipedia
Antoine Brumel (* c. 1460 - † c. 1515 ?) est un compositeur français des débuts de la Renaissance, rattaché par son style à l'école franco-flamande.
Né à Chartres ou peut être à Brunelles près de Nogent-le-Rotrou, Brumel est un des rares compositeurs de l'école franco-flamande nés en France, hors des frontières de l'« empire » bourguignon. La plus ancienne mention en étant faite a été trouvée à Chartres, où il est chanteur ("chantre", c'est-à-dire choriste) dans le chœur professionnel de la cathédrale Notre-Dame de Chartres à partir du 9 août 1483. Le 4 octobre 1486 il devient maître de musique (maître du chœur et des enfants, alias maître de psallette, ou encore maître de chapelle comme on dirait aujourd'hui) à la cathédrale Saint-Pierre de Genève, jusqu'en 1492. Pendant ce temps il lui fut permis d'aller en visite à la cour du Duc de Savoie à Chambéry (1489 - 1490). Des tensions avec les autorités de la chapelle l'amènent à quitter subitement la cathédrale Saint-Pierre en août 1492. Il devient chanoine à Laon en 1497. On sait qu'il est devenu prêtre, probablement durant le laps de temps séparant les deux postes qu'il a occupés. Le 5 janvier 1498, Brumel est chargé de l'éducation musicale des enfants à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il démissionne plus tard dans l'année suite à de nouvelles controverses l'entourant, puis retourne à Chambéry, où il est employé comme chanteur à la cour du Duc (1 juin 1501 - 1 juillet 1502 ) avant d'être nommé maître de chapelle en 1506 à la cour de Ferrare (Italie) parmi la suite d'Alphonse I d'Este.
Vincenzo Galilei écrit un traité dans lequel il liste nombre de compositeurs français et flamands s'étant rassemblé pour l'élection du pape Léon X. Cependant aucun élément n'a été trouvé pour le confirmer, et Galilei étant né sensiblement à la date où Brumel serait mort, son témoignage pourrait être erroné.
Un caractère peut-être difficile l'amena à vivre la vie ambulante de tant de musiciens de la Renaissance et d'Ancien Régime (nombre d'entre eux changeaient de lieu d'exercice avec l'objectif de se perfectionner et de découvrir différentes manières de pratiquer leur art, à travers la France ou l'Europe).
Il est renommé à son époque - il est cité dans plusieurs déplorations de compositeurs, par ex. celle de Josquin des Prés pour Ockeghem : "Accoutrez vous d'habits de deuil, Josquin, Brumel, Pierchon, [Loyset] Compère..." - et il sera lui-même, à sa mort, l'objet de plusieurs déplorations (plus que ne le furent Jacob Obrecht, Jean Mouton, Antoine de Févin ou Alexandre Agricola). Il est loué par François Rabelais dans Pantagruel. Enfin le compositeur anglais Thomas Morley le citera en 1597 dans A plain and easy introduction to practical music, en le considérant l'égal de Josquin, surtout pour son art dans la composition de canons.
Compositeur du Nord, il intègre les influences italiennes dans son œuvre. Il compose essentiellement des messes (dont il nous reste une quinzaine, plus quelques extraits). Parmi elles, la célèbre Missa Et ecce terræ motus à 12 voix, dite "du tremblement de terre" (sur les 7 premières notes: ré-ré-si-ré-mi-ré-ré de l'antienne pascale chantée à Laudes : "Et ecce terræ motus..."). Le manuscrit qui nous reste est celui que Roland de Lassus fit copier dans le but de donner l'œuvre à la cour de Bavière. Sa dernière production est sa Missa pro defunctis (son Requiem), pour chœur quatre voix. On lui doit aussi des motets (34 dont 3 Magnificat, la Prose - ou Séquence - franciscaine Mater Patris et Filia à trois voix, le Benedictus à huit voix de la messe Et ecce terræ motus, l'antienne mariale Regina Cœli à quatre voix, l'antienne de l'Assomption Sicut lilium inter spinas, à quatre voix) et une quinzaine de chansons profanes. La mélodie tient une grande place dans ses compositions.