Compositeurs

Antonio Soler

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Théorie de la musique
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Theory
Pour les débutants
par popularité

#

12 Sonate Spagnole6 Concertos for Two Organs (6 Concertos pour deux orgues)6 Keyboard Quintets (6 Clavier Quintettes)

F

Fandango, R.146

I

Intento in C majorIntento in G majorIntento in G major, R.150Intento or Obra in D minor, R.148Intento or Paso in G major, R.151

K

Keyboard Sonata in A major, R.1Keyboard Sonata in A major, R.53 'De Clarines' (Keyboard Sonata in A major, R.53 'De Clarines »)Keyboard Sonata in B minor, R.10Keyboard Sonata in C major, R.51Keyboard Sonata in C major, R.7Keyboard Sonata in C major, R.9Keyboard Sonata in C minor, R.125Keyboard Sonata in C minor, R.18Keyboard Sonata in D major, R.127Keyboard Sonata in D major, R.74Keyboard Sonata in D major, R.84Keyboard Sonata in D minor, R.15Keyboard Sonata in E-flat major, R.2Keyboard Sonata in F major, R.89Keyboard Sonata in F-sharp major, R.90Keyboard Sonata in F-sharp minor, R.78Keyboard Sonata in G major, R.12Keyboard Sonata in G major, R.13Keyboard Sonata in G major, R.4Keyboard Sonatas, R.101-110Keyboard Sonatas, R.1-10Keyboard Sonatas, R.111-120Keyboard Sonatas, R.11-20Keyboard Sonatas, R.21-30Keyboard Sonatas, R.31-40Keyboard Sonatas, R.41-50Keyboard Sonatas, R.51-60Keyboard Sonatas, R.61-70Keyboard Sonatas, R.71-80Keyboard Sonatas, R.81-90Keyboard Sonatas, R.91-100

L

Llave de la modulacion y antiguedades de la musica (La clé de la modulation de la musique et des antiquités)

O

Other Keyboard Sonatas (Autres Sonates pour Clavier)

P

Prelude and Fugue in C minor, R.147
Wikipedia
Antonio Francisco Javier José Soler Ramos plus connu sous le nom de Padre Antonio Soler (baptisé le 3 décembre 1729 et mort le 20 décembre 1783) est un religieux, compositeur, organiste et claveciniste espagnol.
Antonio Soler est le principal compositeur pour le clavecin actif en Espagne du XVIII siècle si l'on excepte Domenico Scarlatti, Italien qui passa les trente dernières années de sa vie en Espagne et y introduisit son style si particulier, influencé par la musique populaire de son pays d'adoption. Antonio Soler se place directement dans le sillage et la tradition du maître napolitain.
Né à Olot dans la province de Gérone, il commence ses études musicales à l'âge de six ans à l'Escolania de Montserrat. Entré ensuite en religion dans l'ordre des Hiéronymites et ordonné prêtre en 1752, il fait partie de la communauté hiéronymite de San Lorenzo de El Escorial et devait y passer le reste de son existence tout en exerçant ses dons musicaux en tant que maître de chapelle.
La famille royale de Ferdinand VI et Marie-Barbara, puis celle de Charles III, sont accompagnées dans leur villégiature automnale à l'Escurial par les compositeurs José de Nebra et Domenico Scarlatti. En ces occasions, A. Soler étudie avec Nebra et recueille l'enseignement de Domenico Scarlatti, ou du moins ses conseils. Soler donne également des leçons à l'Infant Don Gabriel, fils préféré de Charles III. Le prince l'invite à participer à des concerts (des « academias ») organisés au Prado ou à Aranjuez : Soler s'absente ainsi de son couvent pendant plusieurs semaines.
Sa liberté et son succès font des jaloux parmi les moines. On le surnomme « le diable en habit de moine ». La venue d'un nouveau supérieur au couvent, Julian de Villegas, très rigoriste, interdit au Padre Soler de quitter son couvent. Soler demande en vain sa mutation. Villegas lui trouve une « tête affaiblie par l'étude immodérée de la musique » ( [sic]).
Parmi les points communs entre Scarlatti et Soler, il faut relever leur importante production de sonates pour le clavecin ; ce terme ne correspond d'ailleurs pas, chez ces deux compositeurs, à la sonate classique en 3 ou 4 mouvements : celles de Scarlatti sont en général à un seul mouvement de coupe binaire (deux reprises), celles de Soler également, mais adoptent des structures plus variées.
Antonio Soler meurt à l'Escurial en 1783. Il meurt tristement en « demandant sincèrement pardon à toute la communauté ».
Sa production musicale est très importante. Elle comprend (liste non exhaustive) :
La pièce la plus célèbre de Soler demeure un Fandango, redécouvert au début des années 1960 par le claveciniste Rafael Puyana. Son attribution à Soler est discutée, depuis 1980 en particulier, par Samuel Rubio, bien qu'il ait inclus cette œuvre dans son catalogue sous le numéro R 146.
Le Padre Soler a aussi rédigé un traité théorique Llave de la modulación, y antigüedades de la música (Clef de la modulation et antiquités musicales). Dans le premier volume, publié en 1762 à Madrid, la modulation est explorée, Soler y décrivant la façon de passer d'une tonalité, majeure ou mineure, à n'importe quelle autre dans l'espace le plus restreint. José de Nebra préface cet ouvrage et y voit la découverte d'un procédé aussi extraordinaire que nouveau. Le second volume, publié en 1766, expose les notations musicales anciennes et les différents modes de résolution des canons.
Il a par ailleurs réalisé des dispositifs mécaniques tels qu'un diviseur du ton majeur en 20 intervalles égaux.