Compositeurs

Francesco Bartolomeo Conti

Voix
Soprano
Orchestre
Violon
Luth
Hautbois
Mixed chorus
String ensemble
Flûte
Ténor
Secular cantatas
Cantates
Opéras
Musique religieuse
Sacred oratorios
Oratorio
Serenatas
Sacred hymns
Hymne religieux
par popularité

A

Alba CorneliaAllor che più fastosoAllor ch'usci dall'ondeAmor ch'usci dall'ondeAmore in TessagliaAntri foschi, orride selveAstarto

C

Caro AgnellinClori che sul mattin di primaClori sei tutta bellaCon più luci di candori

D

Dimmi, oh sorte nemicaDoppo tante e tante pene

F

Fra queste umbrese piante (Parmi ces plantes umbrese)Fugga l'ombra tenebrosa

G

Già tutti i miei pensieriGira per queste selveGriselda

I

Il David perseguitato da SaulIl finto PolicareIl GioseffoIl mio bel focoIl trionfo dell'amicizia e dell'amore

L

La beltà che il core adoraLasciami, AmorL'augellin tra verdi frondeLe sembianze di NiceL'IstroLontananza dell'amatoLusinga questo cor

M

Mia bella Clori ascolta

N

Non mi parli di costanza

P

Pie Jesu ad te refugiPrendea con man di lattePrigioniero d'amor

Q

Questo è pur l'antro

R

Ride il prato

S

Sarete s'io vi miro la mia morteSommo nume d'amorSon lontano e vivo in pena

T

Tento scuotere dal senoTra questi colli ameni e belli

V

Vaghi augelletti che d'amor formateVoglio tornare al bosco
Wikipedia
Francesco Bartolomeo Conti est un compositeur italien né à Florence le 20 janvier 1681 ou 1682 et mort à Vienne en juillet 1732. Il jouait aussi de la mandoline et du théorbe.
On sait peu de choses sur la vie de Francesco Bartolomeo Conti. Il ne fait nul doute que, dès sa jeunesse, entre 1699 et 1701 pour être précis, il fut un théorbiste apprécié non seulement dans sa ville natale de Florence, mais aussi dans d'autres villes comme Ferrare et Milan. La renommée dont il jouit lui permet dès 1701 d'être nommé théorbiste auxiliaire à la cour des Habsbourg à Vienne et de recevoir les mêmes appointements que ceux du théorbiste principal, Orazio Clementi.
Il débute comme compositeur avec Cleotilde au carnaval de 1706, mais ce n'est qu'en 1713 qu'il est reconnu et même nommé compositeur de la cour. En 1708, à la mort de Clementi, Conti est promu théorbiste titulaire, charge qu'il remplira jusqu'en 1726. La même année, il est élu membre de l'Accademia Filarmonica di Bologna, et en 1711, il est nommé vice-maître de chapelle.
En avril, après la mort de sa première épouse, Theresia Kugler, il convole en secondes noces avec la prima donna Maria Landini, musicienne la mieux payée de l'époque à Vienne. Elle interprète les rôles principaux des opéras de Conti représentés de 1714 à 1721 ; elle meurt en 1722.
Le 28 août 1723, Conti prend part comme théorbiste à la première représentation de l'opéra Costanza e Fortezza de Johann Joseph Fux.
En 1724, Anna Maria Lorenzani est nommée prima donna. Elle participe à l'interprétation de trois opéras de Conti et épouse le compositeur en avril 1725.
En 1726 et de 1729 à 1732, Conti quitte la capitale autrichienne et retourne en Italie à cause d'ennuis de santé. De retour à Vienne en 1732, il met en scène deux nouvelles œuvres. Il meurt la même année en juillet.
Conti fut aussi mandoliniste et un compositeur prolifique. De fait, il écrivit les toutes premières sonates pour cet instrument. Malgré cela, sa carrière de musicien à la cour impériale de Vienne fut plutôt modeste. Il obtint certainement beaucoup plus de succès comme compositeur d'opéras, d'oratorios et d'œuvres vocales (tant sacrées que profanes).
Les œuvres qu'il composa de 1714 à 1725 furent surtout écrites pour la saison du carnaval et la célébration des anniversaires et des fêtes des membres de la famille impériale. Parmi ses œuvres théâtrales, on se rappelle surtout son premier opéra, l'opera seria Cleotide : quelques morceaux de cette œuvre, dont la version originale est perdue à ce jour, furent employés pour un pastiche produit et représenté au Queen's Theatre de Londres en 1709 et le furent aussi par Georg Friedrich Haendel pour son pastiche Ormisda représenté le 4 avril 1730.
En plus de nombreux drames, Conti produisit, avec la collaboration du librettiste Pietro Pariati, quelques comédies, dont Don Chisciotte in Sierra Morena (1719). Comme ses contemporains compositeurs avaient coutume de faire, il composa aussi de nombreux intermèdes-bouffes, qu'il inséra dans ses propres drames ou d'autres drames.