Georges Marty
3 Petites pièces6 MélodiesBerceuseChoralDariaEdithFantaisie No.1 (Fantaisie n ° 1)Fleurs fanéesIl faut aimerLe duc de FerrareLysicMorceau de concours du ConservatoireMorceau de lecture à première vueWikipediaGeorges-Eugène Marty (Paris, 16 mai 1860 – Paris, 11 octobre 1908) est un chef d'orchestre et un compositeur français associé aux grandes scènes d'opéra de Paris.
Affichant très tôt un talent musical, Georges-Eugène Marty est entré au Conservatoire de Paris à 12 ans, où il a été l'élève de E.N. Gillette pour le solfège, de
Théodore Dubois pour l'harmonie, de
César Franck pour l'orgue et de
Jules Massenet pour la composition. Il y a remporté le premier prix de solfège en 1875. Il a obtenu ensuite le premier prix d'harmonie en 1878 et le Prix de Rome en 1882 avec sa cantate Edith. Après son séjour à Rome, il s'est rendu en Sicile, en Tunisie et en Allemagne avant de retourner dans la capitale française où il gagné beaucoup d'expérience en tant que chef de chœur.
À partir de 1892, Marty est intervenu dans des productions au Théâtre-Lyrique dont celle de Samson et Dalila, et de
La jolie fille de Perth à l'Eden Théâtre. À l'Opéra (1895-1896), il a participé à des productions de
Gwendoline, Djelma,
Tannhäuser, Messidor et
Die Meistersinger von Nürnberg. Quand les concerts de l'Opéra de Paris ont été créés, il a dirigé des œuvres orchestrales modernes.
Il fait ses débuts à l'Opéra-comique où il a conduit
Manon le 11 mars 1900. Il a ensuite effectué la première production à la Salle Favart d'
Iphigénie en Tauride en juin cette année. Son répertoire comprenait également
Joseph,
Mireille et Les Visitandines et la création de Le follet et de Phoebé.
Il est devenu le professeur de la classe ensemble vocal au Conservatoire de Paris en 1892, et chef de chant à l'Opéra en 1893.
En 1906, il a remplacé
Jules Danbé pour les concerts classiques du Casino de Vichy. Il y est mort d'une maladie du foie comme la saison 1908 achevait.
Sa femme, Séraphine Louise Marie de Wulf, était une mezzo-soprano se produisant à la fois à l'opéra et en concert. Son fils unique a été tué au début de la Première Guerre mondiale.
Ses compositions comprennent Ballade d'hiver (1885), des mélodies et des pièces pour piano.