Compositeurs

Giacomo Carissimi

Voix
Soprano
Basse
Alto
Ténor
Violon
Mixed chorus
Organ
Clavecin
String ensemble
Motet
Musique religieuse
Cantates
Secular cantatas
Sacred oratorios
Oratorio
Chanson
Аirs
Prélude
Sacred songs
par popularité

A

ArieArs CantandiAudivi vocem de caelo

D

Dixit DominusDolor senza rimedioDuetti da Camera (Duets Chambre)

E

E bello l’ardire

G

Giuditio universale (Giuditio universelle)

I

Il Ciarlatano (L'Imposteur)Immensus coeli conditurIustus germinabit sicut lilium

J

Jephte (Jephté)JonasJubilemus omnes (Omnes Jubilemus)Judicium Salomonis

M

Mesto in sen d'un antro ombroso (Mesto sen D'UN antro ombroso)M'havete chiaritoMotetti

N

Nigra sum sed formosa

O

O dulcissime Iesu (O Iesu dulcissime)O vulnera dolorisOh vita cui omniaOratorien

P

Prelude (Prélude)Pulchra et decora

R

Recorder Sonata in D minor (Enregistreur Sonata in D minor)

S

Salve amor noster salve nostra spes et vita salve o Maria (Salut aiment Noster préjuge notre vie et Spes préjudice ou Maria)Sancta et individua TrinitasSuper flumina Babilonis

T

Tre parti di una messa inedita a otto voce (Trois pièces d'un sans précédent de huit élément de masse)

V

Vittoria, mio core (Victoria, mon cœur)
Wikipedia
Giacomo Carissimi est un compositeur italien, baptisé à Marino, près de Rome, le 18 avril 1605 et mort à Rome le 12 janvier 1674. Il est l'un des plus éminents compositeurs de la période baroque et l'un des principaux représentants de l'école romaine. Sa vie est mal connue et seuls les évènements les plus importants sont certains. Il reste, pour ses héritiers, le plus grand compositeur du XVII siècle, « le plus grand compositeur que l'Italie ait produit » d'après Pierre Bourdelot et Pierre Bonnet en 1715.
Son père, Amico (1548-1633) exerce la profession de tonnelier. Il se marie avec Livia (1565-1622), le 14 mai 1595. Ils ont 7 enfants dont le cadet est Giacomo. La date de sa naissance, à Marino près de Rome, n'est pas connue : elle se situe en 1605 ou, au plus tôt, en 1604. Orphelin à l'âge de 10 ans, il semble être recueilli par l'une des institutions pour enfants pauvres dispensant un enseignement musical. À 18 ans, il étudie le chant et l'orgue à la cathédrale San Lorenzo de Tivoli puis en devient l'organiste deux ans plus tard. À 22 ans, il s'établit à Assise, où il exerce la fonction de maître de chapelle à la cathédrale San Rufino entre 1628 et 1629.
À 24 ans, il s'installe à Rome où il devient maître de chapelle à l'église de Sant'Apollinare attachée au Collegium Germanicum et Hungaricum de 1629 à sa mort. Invité à Venise et à Vienne, il décline les postes proposés. Il a de nombreux élèves dont Marc-Antoine Charpentier, Alessandro Scarlatti, Christoph Bernhard, Philipp Jacob Baudrexel, Giovanni Maria Bononcini et Giovanni Paolo Colonna.
Choisi pour maître de la chapelle pontificale en 1649, il introduit dans les églises l'accompagnement de la musique instrumentale. Il est le premier à employer la cantate pour des sujets religieux. Il rencontre en 1656 la reine Christine de Suède en exil et compose de nombreuses pièces profanes en son honneur.
La plupart de ses œuvres romaines ne sont connues que par des copies, les autographes ayant été dispersés ou détruits après la dissolution de l'ordre des jésuites en 1773. Les œuvres qui nous sont parvenues (environ 280) sont des messes, des oratorios, des motets et des cantates. Les plus remarquées ont été les oratorios Jephté (ou Histoire de Jephté, basé sur la promesse de sacrifice faite par Jephté, et composé vers 1648), ou encore le Jugement de Salomon, ainsi que son motet Turbabuntur impii. Il restera un compositeur apprécié, spécialement par Haendel (qui vécut au siècle suivant), ou par le prêtre et musicologue Sébastien de Brossard († 1730, lui-même maître de chapelle et compositeur). Ce dernier fera figurer quelques oratorios et motets de Carissimi dans sa célèbre collection, actuellement conservée à la Bibliothèque nationale de France (à qui il en avait fait don). Certains d'entre eux restent des exemplaires uniques de ce compositeur. Carissimi a composé au moins deux opéras, Giuditta (Rome, 1656) et Il sacrificio d'Isaaco (Rome, 1656), tous deux perdus.