Compositeurs

Jean Mouton

Voix
Mixed chorus
Soprano
Alto
Ténor
Basse
Organ
Clavecin
Motet
Musique religieuse
Messe
Chanson française
Chanson
Canzona
Livre des Psaumes
Sacred choruses
Choruses
par popularité

#

4 Motets à 4 & 6 voix5 Motets6 Motets à 4 voix8 Motets à 4 & 5 voix

A

Adieu mes amours

C

Canzon

D

Domine salvum fac Regem (Fac Regem Domine)

E

Exalta Regina gallie

G

Gaude BarbaraGaude, Virgo KatherinaGloriosi principes terrae

I

In illo tempore Maria Magdalene (Dans illo tempore Marie-Madeleine)

L

La rousé du moys de may

M

Missa AlleluiaMissa Quem dicunt hominesMissa Sans cadenceMissa Tu Es PetrusMissa Verbum BonumMissarum, Liber 1

N

Nesciens mater virgo virum

P

Prens ton con grosse garsse noyre

Q

Quaeramus cum pastoribusQui ne regrettoit le gentil Févin

R

Reges Terrae (Règes Terrae)
Wikipedia
Jean Mouton, de son vrai nom Jean de Hollingue, né à Samer vers 1459 et mort à Saint-Quentin le 30 octobre 1522, est un compositeur français. On trouve aussi les orthographes Jehan de Hollingue ou Houllingue, ou encore Jehan Mouton.
Comme Josquin des Prés, dont il est l’ami et le condisciple, Jean Mouton est originaire du nord-est de la Picardie.
Il étudie à la maîtrise de Saint-Quentin avec Josquin, puis y devient magister puerorum (maître des enfants chantant dans le chœur).
Vers 1483, il est maître de chapelle à Nesle et y est ordonné prêtre. En 1499, il dirige la maîtrise de la Cathédrale d'Amiens pour deux ans, sans toutefois être nommé maître de chapelle. Il est ensuite chanoine à la cathédrale de Thérouanne, puis il obtient en 1501 une charge à l'église collégiale Saint-André de Grenoble, qu'il abandonne sans permission en 1502. C’est sans doute la raison qui le pousse à quitter sa région pour rentrer au service de la couronne de France comme chanteur.
Il est par la suite à la chapelle d'Anne de Bretagne (épouse de Louis XII) qui intercède en 1509 pour qu'il obtienne un canonicat à Saint-André de Grenoble. Musicien favori d’Anne de Bretagne, alors reine de France, il effectue avec elle un voyage à Grenoble et devient maître de la chapelle du palais en 1505. En 1510, un de ses motets, Non nobis domine, célèbre la naissance de la fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. En 1514, à la mort d'Anne de Bretagne (où il écrit un motet Quis dabit), il devient maître de chapelle, d'abord sous Louis XII, puis sous François I.
Très renommé en Italie grâce à son ami Josquin parti pour Milan quelques années auparavant, il compose la musique des offices célébrés lors de la paix de Bologne en 1515 et devient alors le compositeur préféré des Italiens, tant à la cour du duc de Ferrare qu'à Rome ou à Venise. C’est d’ailleurs, après Josquin, le compositeur du début du XVI siècle le plus copié et le plus édité de son vivant, notamment en Italie.
Élu chanoine de Saint-Quentin en 1518, il y meurt en 1522. Il obtient un bénéfice à la collégiale de Saint-Quentin où il est enterré. Sur son tombeau est inscrit « En son vivant chantre du roy, chanoine de Thérouanne et de cette église ».
Il est cité par différents auteurs, tels que Rabelais, dans le prologue du Quart Livre en 1552, ou Pierre Maillard dans Tons et discours sur les modes de musique en 1610.
À l’évidence, son influence musicale auprès des compositeurs romains, comme auprès des compositeurs vénitiens (Adrien Willaert, également picard, aura beaucoup œuvré pour transmettre son héritage), en font l’un des pères de ces deux grandes écoles de la Renaissance. Ses œuvres sont encore exécutées de nos jours à Rome, à la chapelle pontificale.
Son œuvre compte près de 20 messes (dont certaines sont perdues ou nous sont parvenues sous forme de fragments), une centaine de motets, 10 Magnificat, des psaumes en latin et une vingtaine de chansons françaises.