Niccolò Jommelli
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6 Symphonies6 Trio Sonatas (6 Sonates en trio)6 Trio Sonatas, Op.1 (6 Sonates en trio, Op.1)A
Alessandro nell'Indie (Alexander nell'Indie)AntigonoArmida abbandonataArtaserseAstianatteAttilio Regolo (Regulus)B
BajazetteBeatus vir a 4º concertatoC
Cajo MarioCare Deus si respiro (Entretien Deus si respiro)Catone in UticaCerere placata (Cérès placata)Ciro riconosciuto (Ciro reconnu)CresoD
DemofoonteDidone abbandonata (Didon abandonnée)Divertimento (Amusement)E
E quando sarà maiEnea nel LazioEumene (Eumène)EzioF
FetonteG
Già la notte s'avvicinaGiusti numi che il ciel reggeteH
Harpsichord Concerto in D major (Concerto pour clavecin en ré majeur)Harpsichord Concerto in G major (Concerto pour clavecin en sol majeur)I
I rivali delusiIfigenia in Aulide (Iphigénie en Aulide)Ifigenia in TaurideIl cacciatore delusoIl DemetrioIl parataioIl trionfo di Clelia (Le triomphe de Clélia)Il Vologeso (Le Vologeso)Isacco figura del Redentore (Isaac figure du Rédempteur)L
La Betulia liberata (La Betulia Liberata)La cantata e disfida di Don Trastullo (Le sung et le défi de Don Trastullo)La clemenza di Tito (La Clemenza di Tito)La criticaLa passione di Gesù Cristo (La Passion de Jésus-Christ)La schiava liberata (L'esclave affranchi)Laudate pueri DominumL'Olimpiade (Les Jeux olympiques)Lucio Vero (Lucius Verus)M
Mass in D major (Messe en ré majeur)Mass in F major (Messe en fa majeur)MeropeMisera, dove maiMiserere in G minor, H C1.23P
PelopePietà Signore, H.Anh.42R
RequiemRicimero re de' Goti (Ricimer re de 'Goti)S
SemiramideSemiramide riconosciuta (Semiramide reconnu)Sinfonia in E-flat major (Sinfonia en mi bémol majeur)SofonisbaT
TalestriTemistocleTito ManlioTrio Sonata in G major (Sonate en trio en sol majeur)V
Victimae PaschaliWikipediaNiccolò Jommelli (né le 10 septembre 1714 à Aversa, en Campanie, Italie - mort le 25 août 1774 à Naples) était un compositeur italien du XVIII siècle, représentant important de l'école napolitaine, principalement dans le domaine de l'opera seria.
Jommelli commença par composer des ballets et une cantate d'église qui le firent remarquer. En 1737, il usa d'un pseudonyme pour son premier opéra, L'errore amoroso, tant il était incertain de son talent. La première exécution, à Naples, fut un succès qui l'encouragea à composer son deuxième opéra, Odoardo.
En 1740, Jommelli gagna Rome et écrivit Ricimero et Astianatte, deux opéras qui accrurent sa renommée. Jommelli reçut alors une commande de la ville de Bologne, ce qui lui donna l'occasion de rencontrer le Padre
Giovanni Battista Martini — le plus célèbre musicien italien d'alors, dont
Wolfgang Amadeus Mozart fut élève. En 1747, son prestige était si grand qu'il lui fut demandé de sélectionner le candidat pour le poste de maître de chapelle à Naples.
En 1748, la création, à Vienne, de son opéra Didone lui assura l'admiration de Marie-Thérèse d'Autriche et Pietro Metastasio. Metastasio prétendait que sa musique « avait justement surpris et enchanté tant la cité que la cour. Elle est pleine de grâce, de profondeur, de nouveauté et d'harmonie, et par-dessus tout, d'expression. Tout s'exprime, des violons aux contrebasses. Jusqu'à présent, je n'ai rien entendu d'aussi convaincant. » Le César des poètes écrivit, à la demande de l'empereur Charles VI d'Autriche, le livret de l'oratorio La Passione di Nostro Signore Gesù Cristo (1749), initialement mis en musique par le célèbre compositeur vénitien
Antonio Caldara (1670-1736).
Jommelli revint à Rome en 1749, où il fut nommé maître auxiliaire de chapelle. En 1753, il fut appelé par le duc de Württemberg à Stuttgart, où, seize ans durant, il fut Oberkapellmeister de sa cour, avec salaire annuel exceptionnel de 4000 florins. Il composa à Stuttgart en 1756, pour commémorer la mort de la mère de son employeur, son Requiem en mi bémol majeur pour soli, chœur et orchestre. La santé de son épouse le ramena en Italie en 1769. Le roi du Portugal l'invita pour composer des opéras mais, trop fatigué, il dut décliner l'offre et continua de composer à Aversa. En 1770, son opéra Armida fut entendu à Naples par Mozart, alors âgé de quatorze ans, qui l'apprécia beaucoup. En 1771, l'opéra Ifigenia fut un échec qui détourna Jommelli du genre. Il se consacra alors à la musique religieuse, produisant un magnifique Miserere.
Niccolò Jommelli nous a légué une centaine d'œuvres variées : opéras, sérénades, cantates et pièces liturgiques diverses, telles les Lamentations de Jérémie (1750).