Compositeurs

Thomas Campian

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Pour les débutants
Marche nuptiale
Masque
Chanson française
par popularité
2 Bookes of Ayres (2 Bookes de Ayres)A Book of Ayres for the Lute, Bass Viol and Voice (Un livre de Ayres pour le luth, viole basse et voix)A New Way of Making Fowre Parts in Counterpoint (Une nouvelle façon de faire Fowre pièces dans Contrepoint)Faire, If You Expect Admiring (Faire, si vous vous attendez Admirer)Masque in Honour of the Marriage of Lord Hayes (Masque en l'honneur du mariage du Seigneur Hayes)Mon cueur eslit pour soy la MargueriteThe Third and Fourth Booke of Ayres (Le troisième et quatrième Booke of Ayres)What if a Day or a Moneth or a Year (Que faire si un jour ou un Moneth ou une année)
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Thomas Campian (ou Campion), né à Londres le 12 février 1567 et mort dans cette même ville le 1 mars 1620, est un compositeur anglais de la Renaissance.
Il fréquente pendant quatre ans le Peterhouse de l'université de Cambridge sans décrocher un seul diplôme, puis étudie le droit à Gray's Inn à Londres en 1586, sans plus de succès. Il obtient finalement le titre de docteur en médecine de l'université de Caen le 10 février 1605. Il exerce ensuite cette profession à Londres jusqu'à sa mort en mars 1620, possiblement victime de la peste. Il ne se serait jamais marié.
Il est possible qu'il ait pris part à l'expédition de Robert Devereux, 2 comte d'Essex, qui, en 1591, débarque à Dieppe et assiège Rouen. On lui demanda alors des textes et des musiques pour divertir la cour de Jacques I d'Angleterre. C'est ainsi que s'amorce sa carrière comme poète de haute réputation et, plus tard, comme l'un des meilleurs compositeurs d'ayres anglais.
En 1591, il publie cinq poèmes de façon anonyme en appendice d'une édition de Astrophel and Stella de Philip Sidney. Il récidive en 1595 avec Poemata, un recueil de poésie qui assoit définitivement sa réputation. En 1601, il fait paraître son A Book of Ayres, où il signe tous les poèmes, mais partage la composition de la musique avec Philip Rosseter. L'année suivante, dans son essai littéraire intitulé Observations in the Art of English Poesie, il condamne la rime en poésie, une pratique qu'il juge vulgaire et artificielle, « prônant, comme de nombreux poètes contemporains, la métrique latine », mais « ce choix reste purement théorique, et pour les 21 chansons de sa main publiées [...] dans A Book of Ayres, il ne fait pas le choix de cette métrique latine, pas plus que pour celles qu'il publia dans quatre autres livres en 1613 et 1617 ».
Pour le mariage de Lord James Hay, il signe un masque en 1607. Il en composera trois autres en 1613, notamment pour les divertissements de la Reine Anne à Caversham Court (en), tout en publiant son Two Bookes of Ayres, où il est cette fois l'unique auteur des poèmes comme de la musique. Toujours en 1613, Il est impliqué dans l'assassinat du poète Thomas Overbury, mais sera ultérieurement relaxé.
En 1615, il publie un Traité sur le Contrepoint (A New Way of Making Fowre Parts in Counterpoint By a Most Familiar and Infallible Rule), qui s'impose par sa qualité comme une référence et « est utilisé durant presque tout le XVII siècle, réimprimé en 1660 et 1694 avec différentes révisions dans les appendices des nombreuses éditions du manuel populaire de John Playford, An Introduction to the Skill of Musick (Introduction à la technique musicale) ».
Vers 1617, où un peu après, paraissent ses Third and Fourth Booke of Ayres.
Il laisse plus de 100 ayres, « faisant de lui le compositeur de chansons pour voix et luth le plus prolifique après Dowland », dont Beauty, Since You so much Desire ; Blame Not My Cheeks ; Come Let Us Sound With Melody ; The Cypress Curtain of the Night ; Fair, If You Expect Admiring ; Fain Would I Wed a Fair Young Man ; I Care Not for These Ladies ; It Fell on a Summer's Day ; Love Me or Not ; Move Now With Measured Sound ; Never Weather-beaten Sail ; No Hath Flora Robbed Her Bowers ; O Dear That I With the Might Live ; The Peaceful Western Wind ; Shall I Come Sweet Love? ; Sing a Song of Joy ; Sweet Exclude Me Not ; There Is a Garden in Her Face ; To Music Bent ; Tune Thy Music to Thy Heart ; What If a Day ; When to Her Lute Corinna Sings.
Son ode saphique My Sweetest Lesbia est son seul poème qui « observe les principes de la Musique mesurée à l'antique avec laquelle il a pu se familiariser lors de son séjour en France ».
Thomas Campian laisse tout juste 100 œuvres à la postérité.