Compositeurs

Tomás Luis de Victoria

Voix
Soprano
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Mixed chorus
Organ
Musique religieuse
Motet
Sacred hymns
Hymne religieux
Messe
Responsories
Livre des Psaumes
Antienne
Lamentations
Vesper
par popularité

#

10 Vespers Psalms (10 Vêpres Psaumes)15 Motetten16 Magnificats

A

Ad cænam Agni providiAd preces nostrasAestimatus sum (Aestimatus somme)Aleph. Ego virAleph. Quomodo obscuratumAlma redemptoris Mater for 5 voicesAlma redemptoris Mater for 8 voicesAmicus meus osculi me (Amicus meus osculi moi)Animam meam dilectamArdens est cor meum (Ardennes intérêt cor meum)Ascendens Christus in altumAsperges me, DomineAstiterunt reges terrae (Règes Astiterunt terrae)Aurea luce, et decore roseoAve Maria for 4 voices (Ave Maria pour 4 voix)Ave Maria for 8 voices (Ave Maria pour 8 voix)Ave maris stellaAve Regina caelorum for 5 voicesAve Regina caelorum for 8 voicesAve verum corpus

B

Benedicam Dominum in omni tempore (Benedicam Dominum in tempore omni)Benedicta sit sancta TrinitasBenedictus Dominus, Deus Israel (Benedictus Dominus Deus Israël)

C

Caligaverunt oculi meiChriste, Redemptor omnium IChriste, Redemptor omnium IIConditor alme siderum (Conditor moins siderum)Congratulamini mihiCum beatus Ignatius

D

Descendit angelus DominiDeus, tuorum militumDixit Dominus for 8 Voices (Dixit Dominus pour 8 voix)Dixit Dominus I (Dixit Dominus je)Dixit Dominus IIDixit Dominus primi toniDoctor bonus amicus Dei (bonus Docteur amicus Dei)Doctor egregie PauleDomine ad adjuvandum me festinaDomine, non sum dignusDum complerenturDuo Seraphim clamabant

E

Ecce Dominus venietEcce nunc benediciteEcce quomodo moritur justusEcce sacerdos magnus (Ecce Sacerdos magnus)Eram quasi agnus innocens (Eram innocens de agnus quasi)Estote fortes in bello (Fortes Estote in bello)Exultet cælum laudibus (Exultet Caelum laudibus)

F

Fantasia de cuatro tono (Fantasia quatre tons)

G

Gaude Maria VirgoGaudent in coelis animae Sanctorum (Gaudent dans coelis animae Sanctorum)

H

Heth. Cogitavit DominusHeth. Misericordiæ DominiHic vir despiciens mundumHostis Herodes impieHujus obtentu DeusHymni totius anni

I

Incipit lamentatio JeremiæIncipit oratio JeremiæIste confessor (Iste confesseur)Iste Sanctus pro lege Dei sui

J

Jesu, corona virginumJesu, dulcis memoriaJesu, nostra redemptio (Jesu, redemptio nostra)Jesum tradidit impiusJod. Manum suamJudas mercator pessimus

L

Lætatus sum (Laetatus sum)Lamed. Matribus suis dixeruntLauda mater EcclesiaLauda Sion SalvatoremLaudate Dominum omnes gentesLaudate pueri Dominum for 8 voicesLitaniæ de Beata VirgineLucis Creator optime (Optime Lucis Creator)

M

Magi viderunt stellam (Magi Viderunt stellam)Magnificat Primi toni (Magnificat Primi tons)Magnificat Sexti toniMiserere meiMiserere mei, DeusMissa Alma Redemptoris materMissa Ascendens Christus in altum (Missa ascendens Christus in altum)Missa Ave maris stellaMissa Ave ReginaMissa de Beata MariaMissa Dum complerenturMissa GaudeamusMissa Laetatus sum (Missa Laetatus somme)Missa O magnum mysteriumMissa O quam gloriosumMissa pro defunctisMissa pro victoriaMissa Quam pulchri sunt (Missa Quam Pulchri sunt)Missa Quarti toniMissa SalveMissa Simile est regnum (Regnum Missa simile HNE)Missa Surge properaMissa Trahe me post te (Missa Trahe me posterai te)Missa Vidi speciosamMissae quattuor, quinque, sex, et octo vocibus (Missae quattuor, quinque, le sexe, et octo vocibus)Missae, Magnificat, Motecta, PsalmiMotecta ad sex vocesMotecta FestorumMotecta, Libro 1 (Motecta, Livre 1)

N

Ne timeas MariaNigra sumNisi DominusNunc dimittis

O

O decus apostolicum (O decus Apostolicum)O Domine Jesu ChristeO IldephonseO lux beata TrinitasO lux, et decus HispaniaeO magnum mysteriumO quam gloriosum est regnum (O quam gloriosum intérêt regnum)O quam metuendus est (O quam metuendus intérêt)O Regem coeli (O Réguem coeli)O sacrum convivium à 4O sacrum convivium à 6O vos omnes (Omnes O VOS)O vos omnes, Tenebræ ResponsoryOfficium DefunctorumOfficium Hebdomadæ SanctæOpera Omnia

P

Pange lingua gloriosiPassio secundum JoannemPassio secundum MatthæumPetrus beatusPopule meus, quid feci tibi?Pueri Hebraeorum

Q

Quam pulchri sunt gressus tui (Quam Pulchri sunt gressus tui)Quem vidistis, pastores?Quicumque Christum quaeritisQuodcumque vinclis

R

Recessit pastor noster (Recessit pasteur noster)Regina caeli laetare for 5 voicesRegina caeli laetare for 8 voicesResplenduit facies ejusRex gloriose martyrum (Rex Gloriose martyrum)

S

Sacræ cantionesSalve Regina for 6 Voices (Salve Regina pour 6 voix)Salve Regina for 8 Voices (Salve Regina pour 8 voix)Salve Regina I for 5 Voices (Salve Regina I pour 5 voix)Salve Regina II for 5 Voices (Salve Regina II pour 5 voix)Salvete, flores martyrumSancta Maria succurre miserisSanctorum meritisSenex puerum portabatSeniores populiSepulto DominoSuper flumina BabylonisSurrexit pastor bonus (Pastor bonus Surrexit)

T

Tamquam ad latronem (Tamquam annonce latronem)Tantum ergo SacramentumTe Deum laudamus (Te Deum Laudamus)Tenebrae factae suntTibi, Christe, splendor Patris (Tibi, Christe, la splendeur Patris)Tradiderunt me (Tradiderunt moi)Trahe me post te (Trahe me posterai te)Tristes erant apostoliTu es Petrus

U

Una hora non potuistisUnus ex discipulis meisUrbs beata JerusalemUt queant laxis

V

Vadam et circuiboVau. Et egressus estVeni creator spiritusVeni sancte Spiritus (Veni Sancte Spiritus)Veni sponsa ChristiVere languores nostrosVexilla regis more hispano for 6 voicesVexilla regis prodeuntVictimæ PaschaliVidi aquam (Aquam Vidi)Vidi speciosam (Speciosam Vidi)
Wikipedia
Tomás Luis de Victoria (en latin : Thomas Ludovicus a Victoria Abulensis) (né à Sanchidrián (province d'Ávila) vers 1548, et mort le 27 août 1611 à Madrid) est un prêtre catholique, compositeur, maître de chapelle et organiste, le plus célèbre polyphoniste de la Renaissance espagnole.
D'une famille de onze enfants, il est le septième enfant de Francisca Suárez de la Concha et Francisco Luis de Victoria. Il perd son père à l'âge de neuf ans. En 1558, il devient chantre et élève de musique de Bernardino de Ribera, alors maître de chapelle de la cathédrale d'Avila, dont le maître de chapelle. Jusqu'à l'âge d'environ dix-huit ans, il complète ses études musicales avec le plain-chant, le contrepoint et la composition, s'exerçant également à la pratique du clavier sous la direction des maîtres Jerónimo de Espinar et Juan Navarro y Hernando de Isasi. « Après la mue, en 1565, il est envoyé à Rome » et entre au Collège Germanicum, fondé en 1573 par Grégoire XIII et dirigé par les jésuites. Il étudie la théologie au Collegio romano et « le cardinal d'Augsbourg Othon Truchsess de Waldbourg, l'un des grands bienfaiteurs du collège, le prend sous sa protection ». Nommé chantre dans les chœurs, « il fait la connaissance des deux fils Palestrina, qui font leurs études au Séminaire roman où leur père est maître de chapelle. Cette relation le fait certainement profiter des leçons du maître ». C'est de cette époque que daterait l'influence palestrinienne sur les premières compositions du jeune Victoria.
En 1569, il exerce les fonctions de maître de chapelle et d'organiste à l'église Santa Maria di Montserrato de Rome.
À partir de 1571, il enseigne la musique au Séminaire romain, et, deux ans plus tard, il succède à Palestrina dans la charge de maître de chapelle jusqu'en 1577. Entre-temps, en 1572, à 24 ans, il publie un premier recueil de motets, où il précise, dans la préface, avoir voulu « mettre en valeur la splendeur de la liturgie et attirer les fidèles ». Ordonné prêtre le 28 août 1575, il entre, trois ans plus tard, en 1578, dans la Congrégation de l'Oratoire, fondé par saint Philippe Néri.
Il fait paraître son premier livre de messes en 1583, mais c'est la publication de l'Officium Hebdomadæ Sanctæ à Rome, en 1585, un recueil de musique qui couvre toute la Semaine sainte, qui lui apporte une large notoriété en tant que compositeur. Le recueil contient neuf Lamentations, dix-huit Répons, deux Passions et diverses autres pièces d'une austérité plaintive et recueillie. L'ensemble est typique du style de Victoria : un alliage de mélodies simples, drapées autour des mots et progressant avec une détermination imparable où se glissent avec subtilité certaines modifications de rythmes ou des saillies harmoniques souvent déterminées par le sens des versets mis en musique. En effet, « Victoria, qui pousse à l'extrême la couleur harmonique » a une écriture dont l'esthétique est souvent déterminée par le sens des versets mis en musique, où des effets imprévus viennent rehausser le style modéré et classique du compositeur.
En 1587, il est nommé chapelain et maître de chœur du couvent royal des clarisses déchaussées à Madrid, où vivait, retirée, la fille de Charles Quint, l'impératrice Marie d'Autriche (veuve de l'empereur Maximilien II et sœur de Philippe II). Durant cette partie de sa vie, il reçoit plusieurs offres des plus importantes cathédrales espagnoles qu'il refuse toutes, notamment celles, prestigieuses, de Séville et de Saragosse, préférant demeurer au couvent royal, où il acquiert également la charge d'organiste en 1603, car ses fonctions lui laissent du temps pour se consacrer à la composition.
De retour à Rome en 1592, il y supervise la publication de son second livre de messes, le Missae, liber secundus. Il assiste aussi aux funérailles de Palestrina en 1594, avant de rentrer définitivement en Espagne en 1595.
À partir de 1596, il est le maître de chapelle et l'organiste de l'impératrice Maria à Madrid et exerce les mêmes fonctions auprès de sa fille Margarita à partir de 1603.
En 1600 paraît le livre Missae, Magnificat, motecta, psalmi et alia a 8, 9, 12 vocibus dans la typographie royale de Madrid.
C'est au seuil du XVII siècle, en 1603, que Victoria compose son chef-d'œuvre, l' Officium Defunctorum à six voix, qu'il compose pour la messe des funérailles de l'impératrice Marie et qui est dédié à sa fille Marguerite d'Autriche. L'œuvre est publiée deux ans plus tard, en 1605, sur la Presse royale et devient rapidement une référence pour marquer la fin du Siècle d'or espagnol et celle de la musique polyphonique de la Renaissance.
Victoria meurt à Madrid le 27 août 1611.
Le legs musical de Victoria, comparé à ceux des grands compositeurs de la Renaissance, comme Palestrina ou Lassus, est relativement modeste avec seulement 180 pièces. En outre, il n'a jamais publié de musique profane et s'est cantonné dans un style classique, voire austère. Mais le soin apporté à ses compositions, comme le prouvent les incessantes révisions des éditions de ses recueils et ses commentaires consignés en préface, souligne l'attitude très critique de Victoria sur son propre travail et sa recherche d'une perfection qu'il atteint dans ses meilleures œuvres.