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Compositeurs

Pièces de clavecin

Compositeur: d'Anglebert Jean-Henri

Instruments: Clavecin

Tags: Pièce

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Arrangements:

Autre

Menuet (Suite in G major). Bass trombone + Bugle(2) (Rondeau, Michel)
Wikipedia
Pièces de clavecin
Jean Henry d'Anglebert (ou Danglebert), né à Bar-le-Duc le 1 avril 1629, mort à Paris le 23 avril 1691, est un musicien français, claveciniste et compositeur.
Fils d'un bourgeois aisé, maître cordonnier de Bar-le-Duc connu de ses proches sous le sobriquet « Anglebert », son véritable patronyme est Henry, et il utilisera la ruse et la patience pour usurper un titre de noblesse factice : Jean Henry deviendra progressivement Jean-Henry d'Anglebert, nom plus approprié pour un musicien talentueux qui réussit à s'introduire dans le grand monde jusqu'à terminer sa carrière auprès de Louis XIV lui-même. Son portrait par Mignard (voir ci-contre) montre qu'il était atteint d'un fort strabisme.
Il épouse en 1659 Madeleine Champagne, belle-sœur de l'orfèvre et organiste François Roberday (un proche de la famille royale), qui lui donne cinq enfants. Disciple du très célèbre claveciniste Jacques Champion de Chambonnières, il est jusqu'en 1662 organiste de Monsieur le Duc d'Orléans et de l'église des Jacobins.
Il succède à Chambonnières en 1663 ou 1664, après sa disgrâce, comme Ordinaire de la Musique de la Chambre du Roy pour le clavesin (sic), poste poliment décliné par Louis Couperin par égard pour son bienfaiteur (c'est Chambonnières qui lui avait permis de faire carrière à Paris). D'Anglebert rendra cependant un hommage à son maître, qu'il éclipse rapidement, en composant, pour le clavecin, l'admirable Tombeau de Monsieur de Chambonnières, un des sommets de la littérature pour le clavecin au XVII siècle.
D'Anglebert est collègue, collaborateur et ami de Lully dont il assure le continuo pendant toute sa carrière et qui sera le parrain de son fils aîné, Jean-Baptiste Henri. Ce dernier recevra plus tard, en 1674, la charge de son père, par le système de la « survivance » qui privilégie le lignage sur le talent et privera ainsi, ensuite, François Couperin d'obtenir cette position qu'il aurait méritée.
D'Anglebert publie en 1689 ses Pièces de clavecin dédiées à la Princesse de Conti, pour laquelle elles avaient presque toutes été composées et qui les jouait elle-même. Dans cet unique ouvrage imprimé il ajoute, aux suites de danses de sa composition, des transcriptions d'œuvres de Jean-Baptiste Lully : ces transcriptions d'airs à succès sont propres à assurer celui du recueil auprès du public. Il y adjoint encore 5 fugues pour orgue sur un thème unique qu'il a composées dans sa jeunesse. Ce livre est en France le premier ouvrage imprimé qui comporte une table, très complète, des ornements indiquant la manière de les exécuter.
Si André Pirro et à sa suite Norbert Dufourcq sont peu convaincus de la qualité et de l'intérêt de ses pièces, Manfred Bukofzer reconnaît son apport important au développement de la suite et à l'enrichissement de la technique du clavecin : « le tombeau de Chambonnières et les 22 variations sur les Folies d'Espagne sont des exemples impressionnants de la richesse de son style, traduisant l'influence de Lully ». D'Anglebert est un acteur important de la vie musicale au début du règne de Louis XIV.