Cor d'harmonie Solo
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Compositeurs

Canto serioso, CNW 67

Compositeur: Nielsen Carl

Instruments: Cor d'harmonie Piano

Tags: Chanson

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Violoncelle + Piano + Alto (Mandozzi, Orfeo) Violoncelle + Piano (Unknown)
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Carl August Nielsen (né le 9 juin 1865 en Fionie près d'Odense — mort le 3 octobre 1931 à Copenhague) est un compositeur danois. Il est l'un des plus grands représentants parmi les compositeurs scandinaves. Bien que l'auteur de deux opéras, il donne le meilleur de lui-même dans ses six symphonies, composées entre 1895 et 1925 et qui reflètent son évolution stylistique.
Carl Nielsen vit les deux dernières années de son enfance dans une chaumière, au n 42 de la route d'Odense à Faaborg, près du village de Nørre Lyndelse, où ses parents vécurent jusqu'en 1891. Cette maison est devenue un musée. Il est issu d'une famille nombreuse et très modeste, dont il est le 7 des douze enfants. Son père était ouvrier peintre en bâtiment ; il était également très apprécié comme musicien du village, et il apprit à jouer du violon à ses enfants. En 1879, à l'âge de quatorze ans, Carl quitte sa famille pour occuper une place de cornettiste dans l'orchestre militaire d'Odense, situation qu'il occupe pendant quatre ans (1879–1883), avant de rejoindre Copenhague pour sa formation musicale. Il y travaille le violon avec V. Tofte et la théorie avec Johann Peter Emilius Hartmann et Orla Rosenhoff, l'histoire de la musique avec Niels Gade et P. Matthison-Hensen entre 1884 et 1889. Il est ensuite violoniste au sein de la Chapelle royale de Copenhague de 1889 à 1905. Tout en travaillant avec Rosenhoff, il remporte son premier succès de compositeur avec sa Suite, opus 1 en 1888. Entre 1908 et 1914, il dirige l'orchestre du théâtre royal, puis le Musikföreningen, toujours à Copenhague, jusqu'en 1927. Il est aussi chef invité en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et en Finlande. De 1916 à 1919, il enseigne la théorie au Conservatoire et en est nommé directeur l'année de sa mort.
Carl Nielsen épouse la peintre et sculptrice Anne Marie Carl-Nielsen (née Brodersen). Ils ont deux filles, Irmeline Johanne (née en 1891) et Anne Marie Frederikke (1893) et un garçon, Hans Börge (1895). Il meurt le 3 octobre 1931 à Copenhague et il y est enterré au cimetière Vestre.
Carl Nielsen laisse environ 120 opus, dont seuls 59 ont été publiés de son vivant. Deux catalogues musicologiques permettent de classer l'œuvre. Celui de Dan Forg et Torben Schousboe (FS) et le catalogue thématique de 446 numéros, CNW.
Nielsen a écrit six symphonies dont certaines sont d'une puissance expressive remarquable. La troisième contient notamment un mouvement lent (Andante pastorale) faisant appel à une soprano et un ténor. Les adagios de la quatrième et de la sixième peuvent quant à eux évoquer ceux des futures symphonies de Dmitri Chostakovitch. La violence, l'humour noir du dernier mouvement de la quatrième symphonie, ou du premier mouvement de la cinquième se retrouveront aussi dans les productions de l'école russo-soviétique. La sixième déconcerta profondément les auditeurs et les critiques lors de sa création en raison de son caractère hermétique.
Nielsen, violoniste virtuose, a écrit un concerto pour violon qu'a redécouvert Yehudi Menuhin. Il a écrit des ballets (Aladdin, pour grand orchestre et chœurs mixtes), des opéras (Saül et David et surtout Maskarade) et des lieder. Contrairement à celui de son contemporain Sibelius, le langage harmonique de Nielsen ne s'enrichit pas d'une inspiration populaire, et sa musique n'est pas à l'écoute de la nature. Nielsen se considérait comme un héritier du classicisme et de Johannes Brahms, dont il appréciait la rigueur dans la construction et l'absence de sentimentalisme. On peut reconnaître toutefois dans ses trois dernières symphonies, écrites entre 1914 et 1925, l'écho de l'angoisse et des déchirements de son temps. Quant au deuxième mouvement de la dernière symphonie, il reflète le scepticisme de Nielsen vis-à-vis des nouveaux courants musicaux de son époque. Le triptyque que forment ces trois chefs-d'œuvre soutient la comparaison, du point de vue de l'unité spirituelle et de l'homogénéité de l'inspiration, avec ces monuments de la musique symphonique que sont le groupe des symphonies n  4, 5 et 6 de Piotr Ilitch Tchaïkovski et celui, plus proche encore de l'inspiration de Nielsen, des symphonies n  5, 6 et 7 de Gustav Mahler et Sibelius.
Nielsen envisageait dès le début des années 1920, de composer cinq œuvres pour vent à destination de ses amis du Quintette à vent de Copenhague pour qui est conçu le Quintette à vent, op. 43 (1922) et « destinées à exploiter les ressources de chaque instrument en mettant en avant sa nature propre à la manière dont on traitera un personnage vivant ». Seuls deux concertos sont achevées en raison de la mort du compositeur.
Le Concerto pour violon, écrit la décennie précédente, lors d'un séjour dans la propriété de Grieg, est une partition lyrique en quatre mouvements. L'œuvre composée en même temps que l'« Espansiva », est créée le même jour.
Les quatuors à cordes, sont au nombre de quatre, plus deux autres qui sont exclus du catalogue par l'auteur. Le premier conservé (sol mineur) est révisé plus tardivement et porte en fait le numéro deux. C'est également le cas d'une première sonate pour violon, l'instrument du compositeur. Nielsen écrit tardivement deux pages pour le violon seul.
Nielsen ne pratiquait l'instrument qu'en amateur. Dans un premier temps, l'influence va de Grieg (Cinq pièces) à Brahms (op. 8) et la difficulté destine ces œuvres à de bons déchiffreurs et pianistes accomplis, telle la Suite symphonique. Dès la Chaconne, se succèdent trois chefs d'œuvres de la musique pour clavier du XX siècle, dans un art très personnel. Pour l'essentiel, le piano de Nielsen s'inscrit dans le mouvement qui exploite de manière renouvellée les formes classiques, illustré par Reger et Busoni, avant les néo-classiques de l'entre-deux-guerre.
Nielsen aborde l'écriture pour orgue à la fin de sa vie. Michel Roubinet invoque trois éléments pour expliquer cela : l'absence totale de rapport avec l'Église ; l'évitement d'un affrontement avec Max Reger, maître dominant du style contrapuntique, prédilection de l'instrument et enfin, les encouragements de son ami Emilius Bangert, organiste de la Cathédrale de Roskilde. C'est ce dernier qui assure la création d’« un chef-d'œuvre d'une exceptionnelle envergure » (entre 20 et 24 min), Commotio en 1931.
La première intégrale symphonique est l'œuvre d'Ole Schmidt en 1974, dirigeant l'Orchestre symphonique de Londres, enregistrée pour le label Unicorn et supervisée par Robert Simpson, le biographe du compositeur. D'autres chefs ont enregistré l'œuvre symphonique, tels Osmo Vänskä, avec les orchestres de Lahti et l'Orchestre écossais de la BBC (BIS), Thomas Dausgaard à Seattle, Colin Davis avec le symphonique de Londres (LSO-Live, 2011).
Bernstein est le premier à enregistrer l'« Espensiva » (n 3) avec un orchestre danois en 1965 — après les chefs danois John Frandsen et Erik Tuxen —et les autres à New York. Sa conception de la troisième est « très héroïque, un peu à la limite du texte ». Karajan, dans l'« Inextinguible » (n 4) apporte moins la conviction des chefs danois qu'« une éblouissante démonstration de virtuosité orchestrale ».