Flûte à bec Solo
Flûte à bec + ...
Pour les débutants
Compositeurs

Greensleeves

Compositeur: Anonymous (Anonyme)

Instruments: Flûte à bec

Tags: Ground Division

Télécharger des partitions gratuites:

Treble recorder and Continuo PDF 0 MBDescant recorder and Continuo PDF 0 MB
Wikipedia
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Greensleeves est une chanson anglaise traditionnelle écrite en l'honneur d'une « dame aux manches vertes » (de green : « vert » et sleeve : « manche »). D'après une légende populaire, elle aurait été composée par le roi Henri VIII (1491-1547) en l'honneur d'Anne Boleyn (1501 ou 1507-1536). Elle est fondée sur le passamezzo antico, une basse obstinée ou progression d'accords populaire pendant la Renaissance italienne et connue dans toute l'Europe au XVI siècle, ou la Romanesca très voisine.
Elle a probablement circulé sous forme de manuscrit, c'est-à-dire de « copie manuscrite », comme la plupart des musiques populaires de cette époque, bien avant d'être finalement imprimée. La première version reconnue est de 1580, sous le titre de A New Northern Ditty of the Lady Greene Sleeves, sans qu'aucune copie de cette impression ait survécu, si bien que l'on ne sait pas qui a composé ce morceau.
Plus tardivement, le chant de Noël Quel est l'enfant (en), traduit en français par Quel est l'enfant, reprend l'air de Greensleeves, en y rajoutant des paroles chrétiennes, de même que le chant d'angélus : Voici que l'Ange Gabriel.
Ce morceau, dont la mélodie est reconnue par beaucoup, a été utilisée dans plusieurs œuvres, et constitue par exemple le fil conducteur du film La Conquête de l'Ouest, où il est notamment interprété par Debbie Reynolds sous le titre A Home in the Meadow. On le retrouve également dans certains jeux vidéo, dont la série King's Quest, Overlord (sorti en 2007) (L'Auberge du septième ciel dans La Ville du pic du paradis), The Settlers (Blue Byte - 1993), Anno 1602, Pilgrim, Heroes of Might and Magic II où on le retrouve dans le thème du château de la sorcière et plus anciennement dans Jimmy Business sorti en 1985 sur plate-forme Amstrad dont il est le thème principal.
Le film Un poison violent de Katell Quillévéré sorti en 2010 reprend également cette chanson interprétée par Barbara Dane ainsi que le film Naruto Shippuden: The Last qui s'est servi de cette musique comme prologue composé par The Royal Scots Dragoon Guards.
Greensleeves fut aussi le thème du téléroman québécois Le Survenant, entre 1954 et 1960.
Version de 1584, rapportée par Francis James Child en 1860 (en anglais élisabéthain).
Alas, my love, ye do me wrong To cast me off discurteously, And I have loved you so long, Delighting in your company. (refrain) Greensleeves was all my joy, Greensleeves was my delight, Greensleeves was my heart of gold. And who but Ladie Greensleeves. I have been ready at your hand To grant what ever you would crave ; I have both waged life and land, Your love and good will for to have. Greensleeves was all my joy, etc. I bought thee kerchers to thy head That were wrought fine and gallantly ; I kept thee both at boord and bed, Which cost my purse well favouredly. Greensleeves was all my joie, etc. I bought thee peticotes of the best, The cloth so fine as fine might be ; I gave thee jewels for thy chest, And all this cost I spent on thee. Greensleeves was all my joie, etc. Thy smock of silke, both faire and white, With gold embrodered gorgeously, Thy peticote of sendall right, And this I bought thee gladly. Greensleeves was all my joie, etc. Thy girdle of gold so red, With pearles bedecked sumtuously, The like no other lasses had, And yet thou wouldest not love me. Greensleeves was all my joie, etc. Thy purse, and eke thy gay guilt knives, Thy pincase, gallant to the eie, No better wore the burgesse wives, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joy, etc. Thy crimson stockings, all of silk, With golde all wrought above the knee Thy pumps, as white as was the milk, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joy, etc. Thy gown was of the grassie green, Thy sleeves of satten hanging by, Which made thee be our harvest queen, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc.
Thy garters fringed with the golde, And silver aglets hanging by, Which made thee blithe for to beholde, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. My gayest gelding I thee gave, To ride where ever liked thee, No ladie ever was so brave, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. My men were clothed all in green, And they did ever wait on thee ; All this was gallant to be seen, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. They set thee up, they took thee downe, They served thee with humilitie ; Thy foote might not once touch the ground, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. For every morning, when thou rose, I sent thee dainties, orderly, To cheare thy stomack from all woes, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. Thou couldst desire no earthly thing But stil thou hadst it readily ; Thy musicke still to play and sing, And yet thou wouldst not love me. Greensleeves was all my joie, etc. And who did pay for all this geare, That thou didst spend when pleased thee ? Even I that am rejected here, And thou disdainst to love me. Greensleeves was all my joie, etc. Wei, I wil pray to God on hie That thou my constancie maist see, And that yet once before I die Thou will vouchsafe to love me. Greensleeves was all my joie, etc. Greensleeves, now farewel, adue ! God I pray to prosper thee, For I am stil thy lover true ; Come once againe, and love me ! Greensleeves was all my joie, etc.
Hélas, mon amour, vous me maltraitez, À me rejeter de façon si discourtoise, Moi qui vous aime depuis si longtemps, Qui me délecte en votre compagnie.
Refrain :
Vertes-Manches était toute ma joie, Vertes-Manches était mon bonheur, Vertes-Manches était mon cœur d'or, Qui d'autre que Dame Vertes-Manches ?
Je vous étais entièrement soumis Pour réaliser le moindre de vos caprices. J'ai gagé et ma vie et mes terres Pour m'assurer votre amour et votre bienveillance.
Je t’ai offert fanchons pour ta tête, Finement et élégamment ouvragés. J’ai pourvu à ta table et à ta maison Et ma bourse s'en est trouvée bien sollicitée.
Je t’ai acheté les meilleures robes, D’un tissu si fin que plus fin ne se trouve. Je t’ai donné des bijoux pour orner ton devantier, Et tous ces dépens étaient pour toi.
Ta blouse de soie, et belle et blanche, Superbement brodée d'or, Ta jupe de riche soierie, Tout cela je te l’ai acheté de bon cœur.
Ta ceinture d'un or si rouge, Somptueusement couverte de perles, Aucune autre fille n'a la même Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Ta bourse et aussi tes jolis couteaux dorés, Ta boîte à épingles, si élégante à l'œil, Les épouses des bourgeois n'en ont pas de meilleurs, Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Tes bas cramoisis, tout de soie, Tout ouvragés d’or au-dessus du genou, Tes escarpins, blancs comme lait, Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Ta robe était du vert de l'herbe, Tes manches de satin y étaient accrochées, Qui faisaient de toi notre reine des moissons, Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Tes jarretières frangées d’or, D’où pendaient des aiguillettes d’argent, Qui te donnaient l’air si joyeux, Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Je t’ai donné mon hongre le plus allant, Pour chevaucher où bon te semblait, Aucune dame ne fut jamais si pimpante Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Mes hommes étaient tout vêtus de vert, Toujours à prendre soin de toi ; Et c’était magnifique à voir, Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Ils te mettaient en selle, ils t’en faisaient descendre, Ils te servaient avec humilité ; Jamais ton pied ne touchait terre, Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Chaque matin à ton lever Je t’envoyais des mets de choix, sans y faillir, Pour garder ton estomac de tout mal, Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Tu ne pouvais désirer chose terrestre Que tu ne l’eusses dans l’instant ; Tes musiciens jouaient et chantaient constamment, Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Et qui paya pour tout ce train, Que tu dépensas à ta guise ? Me voici néanmoins ici rejeté, Et tu as dédaigné de m’aimer.
Eh bien je vais me hâter de prier Dieu Que tu remarques ma constance. Et que malgré tout avant que je meure, Tu daignes m’aimer.
Vertes-Manches, adieu maintenant ! Adieu ! Je prie Dieu qu’il te fasse prospérer, Car je demeure ton fidèle amant ; Reviens-moi, et aime-moi !
La chanson est traditionnellement jouée sur l'air suivant :
(code Parsons *uuuudddduuudrduudd)
Il existe différentes interprétations et variations, suivant les régions. Le morceau apparaît dans d'autres tonalités.
La basse n'est autre que la basse obstinée appelée Romanesca ou passamezzo antico Passamezzo#Passamezzo antico
Le Greensleeves est appelé Payssanos dans le codex de Santiago de Murcia (Mexico, c. 1730).