Orchestre Solo
Orchestre + ...
Pour les débutants
Compositeurs

Tosca

Compositeur: Puccini Giacomo

Instruments: Voix Mixed chorus Orchestre

Tags: Opéras

#Parties
#Arrangements

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Complete Score PDF 58 MBAct I PDF 26 MBAct II PDF 21 MBAct III PDF 10 MB
Complete. Complete Score PDF 13 MB
Vissi d'arte (Act II). Colour Cover PDF 1 MBVissi d'arte (Act II). Complete Score PDF 0 MB
E lucevan le stelle (Act III). Transposed for Bass-Baritone and Piano PDF 0 MB
Complete. Complete Score PDF 15 MBComplete. Color Cover PDF 0 MB
Complete. Complete Score PDF 14 MBComplete. Insert PDF 0 MBComplete. Color Cover PDF 27 MB
Vissi d'arte (Act II). Complete Score PDF 0 MB
Act II PDF 16 MB
Complete. Complete Score PDF 19 MB
Vissi d'Arte (Act II) PDF 0 MB
Recondita armonia (Act I). Complete Score PDF 0 MB

Parties pour:

Orchestre
TousVioloncelleViolonTrompetteTromboneTimbalesSaxophone altoPiccoloOrganHautboisHarpeFlûteCor d'harmonieCor anglaisContrebassonClarinette basseClarinetteBassonBass tromboneAlto

Arrangements:

Orchestre Solo:

Complete. (Osamu Sasaki)

Autre

Vissi d'arte (Act II). Violoncelle + Hautbois + Alto + Violon (Unknown)E lucevan le stelle (Act III). Violoncelle + Clarinette + Flûte + Piano + Violon (Unknown)Complete. Piano (Carlo Carignani)Vissi d'arte (Act II). Piano (Michael R. Loveridge)Vissi d'arte (Act II). Basson + Clarinette + Flûte + Cor d'harmonie + Hautbois (William Meredith)E lucevan le stelle (Act III). Clarinette basse + Clarinette (Roe William Goodman)E lucevan le stelle (Act III). Basson + Clarinette(2) (Roe William Goodman)
Wikipedia
Tosca est un opéra en trois actes de Giacomo Puccini, sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, d'après la pièce de Victorien Sardou. Il fut créé le 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome.
Puccini a pensé à mettre en musique la pièce de Sardou dès 1889, et finit par obtenir l'autorisation de l'auteur, qui accepte la suppression d'un acte de la pièce (le deuxième), mais exige le maintien de la fin, rapide et violente, de l'ouvrage. La première représentation fut un échec complet. La critique se montre sans pitié. Mais le public, d'abord réticent, va en faire rapidement un grand succès populaire. La Scala reprend l'œuvre dès le 17 mars sous la baguette d'Arturo Toscanini.
L'action se déroule à Rome en juin 1800.
Les troupes françaises ont instauré en 1798 une « République romaine ». Ferdinand I des Deux-Siciles et son épouse, la reine Maria Caroline, aidés des Anglais, reprennent la ville l'année suivante, et le baron Scarpia est chargé de mettre sur pied une police secrète. C'est sur cette toile de fond que se joue l'action de l'opéra.
Cinq accords violents joués tutta forza introduisent l'œuvre, qui ne comporte pas d'ouverture proprement dite. Le rideau s'ouvre sur l'église Sant'Andrea della Valle. Le peintre Mario Cavaradossi achève le portrait de Marie-Madeleine, auquel il a donné les traits d'une jeune femme venue longuement prier, récemment. Arrive Cesare Angelotti, ancien Consul de la République de Rome, venant de s'échapper du château Saint-Ange, où il avait été fait prisonnier politique. Il lui promet de l'aider à s'enfuir, mais ils sont interrompus par l'arrivée de Floria Tosca, maîtresse du peintre et célèbre cantatrice. De peur d'être aperçu, Angelotti se cache dans la chapelle familiale.
Floria Tosca est une femme extrêmement jalouse. Elle est persuadée que son amant parlait avec une autre femme, à l'instant. Alors que Cavaradossi parvient à la calmer et accepte le rendez-vous proposé pour le soir, Tosca découvre le tableau et, reconnaissant les traits de la jeune femme prise pour modèle — la marquise Attavanti —, laisse une fois de plus éclater sa jalousie. Cavaradossi parvient à nouveau à dissiper ses doutes, et lui promet de remplacer la couleur bleue des yeux du portrait par du noir.
Après le départ de Tosca, Cavaradossi rejoint Angelotti, qui lui apprend que la marquise Attavanti, qui est sa sœur, a caché des habits de femme dans la chapelle afin que son frère puisse s'en vêtir pour s'échapper plus discrètement. Le peintre lui propose de se cacher chez lui, dans un puits aménagé. Un coup de canon tiré depuis le château Saint-Ange signale que l'évasion a été découverte. Les deux hommes quittent rapidement l'église.
Le baron Scarpia, chef de la police, arrive dans l'église. Lorsqu'il découvre la porte ouverte de la chapelle Attavanti, le panier de victuailles vide que Cavaradossi ne souhaitait pourtant pas entamer — comme le rapporte le sacristain —, le portrait de la marquise et un éventail à ses armes, Scarpia conclut rapidement à la complicité du peintre dans la fuite de son prisonnier.
C'est à ce moment que Tosca fait irruption, revenue pour dire à son amant qu'elle ne pourra pas se rendre à leur rendez-vous du soir, devant chanter à la place. Scarpia, se servant de l'éventail, va exciter la jalousie de Tosca en sous-entendant certaines relations entre la marquise Attavanti et Cavaradossi. La cantatrice, furieuse, se jette dans le filet tendu par le chef de la police en se rendant immédiatement à la villa du peintre afin d'y surprendre les prétendus amants, sans se douter que Scarpia la ferait suivre par ses sbires pour découvrir où se cache Angelotti.
L'acte s'achève par un Te Deum, où Scarpia exprime sa volonté de soumettre Tosca à ses désirs en se servant de sa jalousie.
Scarpia dîne, seul, dans ses appartements au palais Farnese, là où Tosca doit chanter. Il rédige un mot à la cantatrice l'invitant à le rejoindre après le récital.
Arrive alors Spoletta, l'un des sbires de Scarpia, qui lui annonce que la poursuite de Tosca n'a pas permis de découvrir Angelotti, mais toutefois l'arrestation de Cavaradossi a eu lieu. Suite aux questions répétées de Scarpia, le peintre nie toujours farouchement avoir aidé le prisonnier à fuir.
À l'arrivée de Tosca, son amant lui fait discrètement savoir que révéler ce qu'elle avait vu à la villa revenait à le condamner à mort. Scarpia fait poursuivre l'interrogatoire de Cavaradossi dans la pièce contiguë, et se consacre à celui de Tosca. Devant son refus du moindre aveu, il lui fait savoir que son amant est, au même moment, torturé, et que ses souffrances cesseront uniquement si elle se décide à parler. Les cris du peintre finiront par faire céder Tosca, qui révèle à Scarpia la cachette d'Angelotti.
Cavaradossi est amené auprès de Tosca, et la repousse quand il apprend qu'elle a parlé. Il laisse cependant ensuite éclater sa joie lorsqu'un agent de Scarpia rapporte que Bonaparte a gagné la bataille de Marengo. Cela provoque la fureur du chef de la police, qui le condamne à mort.
Devant les supplications de Tosca, il lui propose de libérer son amant si elle se livre à lui pour une nuit. Tosca supplie de ne pas exiger d'elle ce sacrifice. À ce moment-là, revient Spoletta, qui annonce qu'Angelotti s'est suicidé après avoir été découvert. En détresse, Tosca chante une aria Vissi d'arte. Spoletta s'enquiert de la marche à suivre pour le prisonnier Cavaradossi, et Scarpia se tourne vers Tosca pour lui laisser le choix d'accepter ou non son ultimatum.
Celle-ci finit par accepter le marché. Ne pouvant annuler ouvertement la sentence, il organisera un simulacre d'exécution du peintre avec des balles à blanc. Cependant, Tosca exige un sauf-conduit pour elle et son amant, qui leur permettra de quitter Rome en toute sécurité. Mais, dès que le chef de la police a achevé son mot et avance vers elle pour recevoir son dû, elle le tue d'un coup de couteau en pleine poitrine : Questo è il bacio di Tosca (« C'est ça, le baiser de Tosca »). Elle s'éclipse ensuite, non sans avoir récupéré le laissez-passer salvateur des mains du mort.
Terrasse du château Saint-Ange, petit matin. On entend au loin le chant d'un jeune berger. Cavaradossi est amené sur les remparts, et demande à écrire un dernier mot à sa bien-aimée. Il songe à son bonheur passé auprès d'elle, empli de désespoir (E lucevan le stelle).
Tosca survient, et l'informe des derniers événements : le chantage de Scarpia, le marché qu'elle a obtenu de lui, le laissez-passer rédigé de ses mains, et le fait qu'elle a fini par le tuer plutôt que de se donner à lui. Soulagé et bouleversé, Cavaradossi loue son courage. Tosca lui explique le rôle qu'il doit jouer durant le simulacre d'exécution, se laisser tomber comme un mort de manière crédible lorsqu'il entendra les détonations à blanc des fusils.
Le peloton d'exécution arrive sur les lieux, le couple se sépare, la fusillade retentit et Cavaradossi s'effondre. Tosca admire la crédibilité de la chute de son amant. Après le départ des soldats, la cantatrice s'approche de lui et l'exhorte à se relever. Horrifiée, elle découvre la perfidie diabolique de Scarpia, car les fusils avaient en fait tiré avec des balles réelles. Entre-temps, le meurtre de ce dernier a été découvert, et les sbires du chef de la police se précipitent sur la terrasse pour arrêter Tosca. De désespoir, elle se suicide en se jetant dans le Tibre du haut d'une tour du château Saint-Ange.
Parmi les cantatrices célèbres qui ont interprété le rôle de Tosca, une place particulière doit être réservée à Maria Callas. Considérée par de nombreux musicologues comme la « Tosca du siècle », elle débuta le 27 août 1942, et acheva sa carrière scénique le 5 juillet 1965 avec ce rôle-fétiche. Tosca constitue d'ailleurs le seul témoignage vidéo de Maria Callas sur scène dans un opéra (les autres étant uniquement des récitals) : l'acte II a été filmé lors d'une représentation à Covent Garden le 9 février 1964, dans la mise en scène de Franco Zeffirelli, avec Tito Gobbi en Scarpia et Renato Cioni en Cavaradossi.
Parmi les ténors les plus célèbres qui ont interprété le rôle de Mario Cavaradossi, une place particulière doit aussi être réservée à Giuseppe Di Stefano, qui a donné la réplique à Maria Callas.