Compositeurs

École classique de l’orgue

Compositeur: Guilmant Alexandre

Instruments: Organ

Tags: Prélude Fugue Choral Musique religieuse Fantaisie Canzona Concerto Trio Toccata Cantilène Praeambula Courante Caprice Sonate Sacred hymns Hymne religieux

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Selections. Vol.1. Handel: Onze fugues (transcribed for organ with pedal) PDF 1 MBSelections. Vol.3. Bruhns: Choral "Nun komm, der Heiden Heiland" PDF 0 MBSelections. Vol.5. Pachelbel: Chant de Noël (Chorals) PDF 0 MBSelections. Vol.7. Frescobaldi*: Fugue in G minor (actually Georg Muffat) PDF 0 MBSelections. Vol.9. Zipoli: Canzona in G minor PDF 0 MBSelections. Vol.13. Fugues by Seger and Kopřiva PDF 0 MBSelections. Vol.14. Scheidt: Cantilena Anglica Fortunæ PDF 0 MBSelections. Vol.18. Fugues by Roberday and Černohorský PDF 0 MBSelections. Vol.20. C.P.E. Bach: Fantaisie et Fugue in C minor PDF 0 MBSelections. Vol.23. J.S. Bach and J. L. Krebs: PDF 0 MBSelections. Vol.25. D'Anglebert: 5 Fugues et un Quatuor sur le Kyrie PDF 0 MBSelections. Vol.26. Frescobaldi: 4 Hymnes PDF 0 MB
Wikipedia
Félix Alexandre Guilmant, né à Boulogne-sur-Mer le 12 mars 1837 et mort à Meudon le 29 mars 1911, est un organiste, improvisateur, compositeur et professeur français.
Élève de son père Jean-Baptiste Guilmant (1794-1890), il prend des leçons d'harmonie auprès de Gustave Carulli à Boulogne. En 1860, il se perfectionne à Bruxelles auprès de Jacques-Nicolas Lemmens. Il devint organiste et professeur au conservatoire de sa ville natale. En 1871 il fut nommé à l'orgue de l'Église de la Sainte-Trinité, à Paris, poste qu'il occupera pendant trente ans. En 1878, il tient l'orgue du Trocadéro construit pour l'Exposition universelle. Dès lors, sa carrière de concertiste virtuose démarre : il se produit en Europe comme en Amérique et au Canada.
Il fonde en 1894 la Schola Cantorum (avec Louis-Lazare Perruchot, Charles Bordes et Vincent d'Indy), et succède à Charles-Marie Widor à la classe d'orgue du Conservatoire de Paris en 1896. Avec André Pirro, il publie une collection de partitions, les Archives des Maîtres de l’Orgue, rassemblant les compositions de nombreux auteurs classiques français (en 10 volumes, de 1897 à 1910). Il procède de la même façon pour des maîtres étrangers avec L’École classique de l’Orgue (25 volumes en tout, de 1898 à 1903).
En 1902, il démissionne de son poste à la Trinité car on avait, sans son accord, procédé à des travaux sur l'orgue Cavaillé-Coll, durant son absence pour une tournée de récitals aux États-Unis. À la suite de la recommandation de Louis Vierne, il est nommé organiste honoraire de Notre-Dame de Paris.
Parallèlement, il se consacre à la composition, et particulièrement pour son instrument. On peut citer ses Pièces dans différents styles (18 collections en tout), ses 8 Sonates, ou dans un registre plus liturgique ses Noëls op. 60, ses Soixante interludes dans la tonalité grégorienne, les 12 cahiers de L’Organiste pratique, les 10 cahiers de L’Organiste liturgiste … Ce qui laisse au total une œuvre très importante, d’autant plus qu’outre la musique pour orgue, Guilmant a composé de la musique de chambre, de la musique vocale (notamment des messes pour chœur et orgue), une symphonie cantate (Ariane), ainsi qu'une scène lyrique (Bethsabée).
Il convient de souligner que ses sonates pour orgue, bien que baptisées ainsi par son auteur, sont en réalité des symphonies pour orgue dont elles suivent la forme et la structure. Dans le domaine de l’orgue symphonique, on lui doit Légende et Final symphonique en ré mineur, opus 71 composé en 1888, et Morceau symphonique en la mineur, opus 75, composé en 1892.
Il a également transcrit pour orgue, Le Cygne, tiré du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns.
Parmi ses élèves, on peut citer Joseph Bonnet, Nadia Boulanger, Marcel Dupré, Émile Poillot et l'organiste américain William Carl.
Il est inhumé au cimetière Montparnasse, (20e division).
Alexandre Guilmant représente une figure aussi importante que César Franck dans le renouveau de l’école française d’orgue, tant pour son œuvre de musicologue dans la période classique française (les Archives des Maîtres de l’orgue), que pour son travail de compositeur.
Guilmant était un travailleur infatigable. Il a écrit énormément de musique, tant pour la liturgie que pour les concerts. Il a aussi arrangé des pièces grégoriennes et des Noëls. Guilmant appelait ses grandes pièces pour orgue Sonates, et elles sont issues non tant de la tradition française que de la tradition allemande, Bach et Beethoven.
L’influence de Guilmant s’exerce encore aujourd’hui chez ses étudiants, non seulement en France mais surtout en Angleterre et en Amérique, car il avait beaucoup d’étudiants anglophones. Il est en partie responsable du fait que J. S. Bach est depuis considéré comme le compositeur fondamental pour la formation organistique.
Alexandre Guilmant laisse une centaine d'œuvres.
Archives des maîtres de l’orgue des XVI, XVII et XVIII siècles, publiées d’après les manuscrits et éditions authentiques avec annotations et adaptations aux orgues modernes par Alexandre Guilmant, organiste de la Trinité, professeur d’orgue au Conservatoire de Paris, avec la collaboration, pour les notices biographiques de André Pirro. (10 vol.). Paris, Durand, 1897-1910.
École Classique de l’Orgue - Morceaux d’Auteurs Célèbres / Publiés et annotés / par / Alexandre Guilmant, professeur d’Orgue au Conservatoire National de Paris. Paris, Durand, Londres et Bruxelles, Schott, 1900 et suiv. :
Répertoire des Concerts du Trocadéro - arrangements pour orgue seul de diverses pièces d’auteurs baroques et classiques, en 4 livraisons.