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Compositeurs

Fanfare pour précéder La Péri

Compositeur: Dukas Paul

Instruments: Cor d'harmonie Trompette Trombone Tuba Brass ensemble

Tags: Fanfare

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Parties pour:

Trombone
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Arrangements:

Autre

Flûte en sol + Flûte basse + Piccolo + Flûte(3) (Hideo Kamioka) Piano (Désiré-Émile Inghelbrecht) Piano (Désiré-Émile Inghelbrecht) Piano (Désiré-Émile Inghelbrecht)
Wikipedia
Paul Abraham Dukas, né le 1 octobre 1865 à Paris 1 et mort le 17 mai 1935 à Paris 16, est un compositeur français. Perfectionniste et exigeant, il abandonna nombre de ses projets musicaux et ne publia qu'une poignée de ses œuvres. Il est connu pour son poème symphonique L'Apprenti sorcier, dont la popularité éclipsa ses autres œuvres, parmi lesquelles figurent son opéra Ariane et Barbe-Bleue, une symphonie, une sonate pour piano et un ballet, La Péri. Il fut aussi critique musical, et devint professeur de composition au Conservatoire de Paris et à l'École normale de musique vers la fin de sa vie.
Paul Dukas, second fils d'une famille juive de trois enfants, est né à Paris. Son père, Jules Jacob Dukas, est un banquier, et sa mère, Eugénie, une pianiste confirmée. Alors que Paul est âgé de cinq ans, sa mère meurt en mettant au monde son troisième enfant, Marguerite-Lucie. Dukas prend des leçons de piano et manifeste un talent musical précoce puisqu'à 14 ans, il commence à composer pendant une convalescence. Il étudie à l'école Turgot. Il entre au Conservatoire de Paris à la fin de 1881, âgé de 16 ans ; il étudie le piano avec Georges Mathias, l'harmonie avec Théodore Dubois et la composition avec Ernest Guiraud. Parmi ses condisciples se trouve Claude Debussy, dont il devient l'ami et en mémoire de qui il composera plus tard une pièce pour piano intitulée La plainte, au loin, du faune.… Deux ouvertures survivent de cette période, Goetz de Berlichingen (1883) et Le Roi Lear (1883). Le manuscrit de cette dernière a été retrouvé dans les années 1990, et l'œuvre a été jouée pour la première fois en 1995.
Dukas a remporté différents prix, dont la seconde place au prix de Rome pour sa cantate Velléda en 1888. Déçu par cet échec, il quitte le Conservatoire en 1889. Après le service militaire, il entreprend une double carrière, se consacrant à la critique et à la composition musicale.
Dukas a commencé sa carrière de critique en 1892 par un article sur une représentation de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner dirigée par Gustav Mahler au Covent Garden de Londres ; cet article a été publié dans La Revue hebdomadaire. Il a plus tard écrit aussi pour Minerve, La Chronique des arts, La Gazette des beaux-Arts et Le Courrier musical. Ses débuts parisiens comme compositeur ont eu lieu avec la création de l'ouverture Polyeucte, écrite en 1891 et dirigée par Charles Lamoureux à la tête de l'Orchestre Lamoureux en janvier 1892. Inspirée par la tragédie homonyme de Corneille, cette œuvre montre l'influence de Wagner.
En 1928, Paul Dukas succéda à Charles-Marie Widor au Conservatoire de Paris comme professeur de composition et d'orchestration ; il eut notamment pour élèves Michał Kondracki, Jehan Alain, Tony Aubin, Samuel Baud-Bovy, Maurice Duruflé, Georges Favre, Jean Hubeau, Jean Langlais, Joaquin Rodrigo, Darius Milhaud et Olivier Messiaen.
Habile orchestrateur, il connut le succès populaire dès 1897 avec son célèbre scherzo L'Apprenti sorcier, inspiré par le poème Der Zauberlehrling de Goethe (et connu du grand public grâce aux films Fantasia et Fantasia 2000, des studios Disney). À cette période, il composa également une symphonie et ses deux grandes œuvres pour piano écrites pour le pianiste Édouard Risler, qui en assura la création (la Sonate en mi bémol mineur, et les Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau). Il se consacra ensuite à son opéra Ariane et Barbe-Bleue, sur un livret de l'écrivain belge Maeterlinck, opéra qui rencontra le succès en 1907. Sa dernière grande composition publiée fut le ballet La Péri, qu'il faillit cependant brûler avant la première représentation en 1912.
Dans la deuxième partie de sa vie, son perfectionnisme l'amena en effet à détruire beaucoup de ses partitions, dont au moins une seconde symphonie, un poème symphonique, une sonate pour piano et violon, un drame lyrique et deux ballets.
Ses cendres reposent au columbarium du cimetière du Père-Lachaise à Paris n 4938 (angle Nord). Son épouse (belle-sœur de Léon Blum par sa sœur Thérèse) est morte en 1947 à 63 ans et sa fille unique Adrienne, à 38 ans, dans l'accident d'un DC-7 de la Braniff International à Miami, le 25 mars 1958.
De nombreux établissements de musique portent son nom, tel le Conservatoire Paul-Dukas, 51 rue Jorge-Semprùn à Paris dans le 12e arrondissement.
Entre 1924 et 1935, il vit au n 84 rue du Ranelagh (16 arrondissement de Paris). Une plaque lui rend hommage.
Paul Dukas laisse une trentaine d'œuvres environ.