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Pour les débutants
Compositeurs

Lucia di Lammermoor

Compositeur: Donizetti Gaetano

Instruments: Voix Mixed chorus Orchestre

Tags: Opéras

#Parties
#Arrangements

Télécharger des partitions gratuites:

Complete Score PDF 23 MBComplete Score PDF 34 MBIncomplete Score PDF 16 MB
Act 1 PDF 11 MBAct 2 PDF 12 MBAct 3 PDF 12 MB
Act 1 PDF 18 MBAct 2 PDF 23 MBAct 3 PDF 24 MB
Complete Score PDF 18 MB
Complete Score PDF 8 MB
Complete Score PDF 24 MB
Complete Score PDF 23 MB
Cavatina: Regnava nel silenzio PDF 2 MB
Scena ed aria: Ardon gl'incensi PDF 2 MB
Aria finale: Fra poco me ricovero PDF 4 MB
Melodia: Io sperai che a me la vita PDF 1 MB

Parties pour:

Voix
TousVioloncelleViolonTrompetteTromboneTimbalesSaxophone altoPiccoloHautboisHarpeFlûteCor d'harmonieClarinetteBassonAlto

Arrangements:

Autre

Duetto (Act I). Violoncelle(2) (Tonassi, Pietro)Overture. Piano à quatre mains (Unknown)Overture. Piano à quatre mains (Unknown)Ardon gl'incensi (Act III). Flûte + Piano (Unknown)Aria: Fra poco a me ricovero (No.36). Harpe (Thomas Henry Wright)Ardon gl'incensi (Act III). Harpe (Albert Zabel)Sextet 'Chi mi frena in tal momento' (Act II, No.23). Orchestre (Theodore Moses Tobani)Aria: Fra poco a me ricovero (No.36). Piano (Tornaghi, Antonio)Complete. Piano (Unknown)
Wikipedia
Lucia di Lammermoor est un opera seria en deux parties et trois actes de Gaetano Donizetti, sur un livret en italien de Salvadore Cammarano, d'après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott. Il a été créé le 26 septembre 1835 au teatro San Carlo de Naples.
La version française Lucie de Lammermoor, fut créée le 10 août 1839, au Théâtre de la Renaissance à Paris, dans laquelle le compositeur ainsi que les librettistes Alphonse Royer et Gustave Vaëz ont apporté d'importants changements.
Annonciateur du romantisme italien, cet opéra est le chef-d'œuvre « tragique » de Donizetti, dont le succès ne s'est jamais démenti. Les deux passages les plus connus sont la longue « scène de la folie » où Lucia sombre dans une démence irréversible et le grand sextuor de l'acte II, page maîtresse de l'ouvrage qui préfigure les grands ensembles de Verdi. Notons aussi l'air d'Edgardo (ténor) au dernier acte d'une « funèbre beauté », à l'origine d'une nouvelle forme de belcanto.
Interprètes de la création originale
L'action se déroule dans l'Écosse de la fin du XVI siècle. Les familles luttent entre elles, tandis que les guerres entre catholiques et protestants font rage. Les Ashton — depuis longtemps les grands rivaux des Ravenswood — ont pris possession du château de ces derniers, situé près de Lammermoor.
Brève et sombre ouverture. Enrico Ashton se désespère sur le sort de sa famille au bord de la banqueroute auprès du chapelain Raimondo. Il déclare que seul le mariage arrangé de sa sœur Lucia avec Lord Arturo pourrait les sauver, mais que Lucia s'oppose à cette idée. Normanno, le veneur d'Enrico, annonce que son refus est dû au fait qu'elle aime Edgardo de Ravenswood, l'ennemi juré d'Enrico. Ce dernier jure de mettre fin aux relations entre sa sœur et son amant.
Près d'un puits dans le parc du château
Lucia attend l'arrivée d'Edgardo en compagnie de sa dame de compagnie Alisa. Lucia confie à cette dernière qu'elle a récemment vu en rêve le spectre d'une jeune femme assassinée par son amant — un Ravenswood — dont le corps serait encore dans le puits. Alisa lui conseille alors d'oublier Edgardo, mais Lucia se moque de cet avertissement. Arrive Edgardo qui annonce à Lucia qu'avant son départ pour la France, il compte demander sa main à son frère. Mais celle-ci l'en dissuade, redoutant une réaction violente de la part d'Enrico. Edgardo, furieux, lui remémore son serment de vengeance contre la famille de Lucia responsable de la mort de son père. Lucia parvient à le calmer, et Edgardo part après avoir échangé avec sa fiancée des preuves d'amour sous la forme d'un anneau.
Les appartements d'Enrico
Des mois ont passé sans qu'Edgardo ne donne de ses nouvelles. C'est en fait Enrico qui a donné l'ordre d'intercepter toutes ses lettres. Il a également arrangé un mariage entre sa sœur et Arturo Bucklaw. Les invités et Arturo arrivent au château lorsque Lucia entre, pâle. Elle reproche à son frère son manque d'humanité et lui rappelle qu'Edgardo lui a demandé sa main. Enrico lui montre alors une fausse lettre censée prouver l'infidélité de l'absent. Finalement, Raimondo arrive à convaincre Lucia d'épouser Arturo en invoquant la mémoire de sa mère. Face au chantage du chapelain, elle accepte, mais est bien décidée à se donner la mort une fois le mariage consacré.
Une salle décorée pour accueillir Arturo
Arturo est accueilli par un chœur. Enrico le prépare à la réaction de sa sœur. Cette dernière arrive et, indifférente, signe le contrat de mariage. Edgardo survient, réclamant sa fiancée. S'ensuit un sextuor avec chœur décrivant la tournure particulière des événements. Enrico, Arturo et Edgardo s'apprêtent à se battre lorsque Raimondo montre le contrat de mariage signé de la main de Lucia. Edgardo reprend l'anneau de sa fiancée et s'enfuit en la maudissant. Ce sextuor est l'un des passages dramatiques les plus remarquables de toute l'histoire de l'opéra.
Une salle de la tour de Wolferag
Enrico rendu fou de rage par l'intrusion d'Edgardo, qui est son rival politique, se rend chez celui-ci et le provoque en duel, espérant ainsi en finir avec le jeune homme qui est l'ultime représentant de la famille Ravenswood ennemie des Lammermoor depuis des siècles.
Salle de réception du II acte
Alors que se déroulent les festivités du mariage, Raimondo bouleversé surgit soudain et annonce aux invités horrifiés que Lucia a tué Arturo et qu'elle est devenue folle. La jeune fille arrive hagarde, échevelée et ensanglantée. Dans la célèbre « scène de folie » (Il dolce suono), elle rêve son avenir, unie avec Edgardo, tandis que le puits du premier acte devient l'autel de leur mariage. Enrico qui revient de chez Edgardo se fait confirmer la nouvelle du meurtre d'Arturo et, sans se rendre compte de l'état de sa sœur, la menace d'une peine exemplaire ; Raimondo et les invités interviennent à temps et lui font comprendre que la malheureuse n'est déjà plus dans le monde des vivants. Lucia prenant son frère pour son bien-aimé Edgardo implore son pardon avant de le prier de veiller sur sa tombe. Après qu'elle s'est effondrée, on l'emporte, mourante.
Cette scène de la folie est l'occasion pour l'interprète de Lucia de déployer sa virtuosité et sa technique dans une très belle scène dont le point central, la cadence, a été ajouté par la tradition dès la création.
Les tombes des Ravenswood
Edgardo attend Enrico avec l'intention de se jeter sur l'épée de son ennemi, ignorant le sort tragique de son ancienne fiancée. Il apprend par les familiers des Lammermoor qu'elle va bientôt mourir, et que dans sa démence elle réclame Edgardo. En entendant sonner le glas, il comprend que Lucia est décédée, ce qui lui est confirmé par le chapelain Raimondo Bideben. Désespéré il se suicide en se poignardant ; il meurt en prononçant le nom de sa bien-aimée.
L'index de l'édition de Bonynge liste les numéros suivants.
Acte 1 :
Acte 2 :
Acte 3 :
Au début du film Hantise (Gaslight, 1944) de George Cukor, Ingrid Bergman interprète une jeune cantatrice qui répète le fameux air de la folie, et son professeur lui fait remarquer qu'elle est trop heureuse de ses propres fiançailles pour bien rendre cet air tragique ; cette scène aura une valeur prémonitoire pour la suite où la jeune femme bascule elle-même dans la folie.
Dans le film Le Cinquième Élément de Luc Besson, l'air de la folie est chanté par la « diva Plavalaguna » jouée par Maïwenn, mais c'est la soprano Inva Mula qui l'interprète. Le titre a, en outre, été retravaillé informatiquement. Cet air est également repris dans le film L'Immortel de Richard Berry ainsi que dans La Belle Personne de Christophe Honoré.
Emma Bovary, l'héroïne du roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857), va entendre cet opéra, dans sa version française, à Rouen avec son mari, le docteur Charles Bovary.
Le contre-ténor russe Vitas reprend un air (il dolce suono) dans sa chanson Lucia di Lamermoorr en 2006.
L’opéra a été retransmis deux fois en direct du Met dans des salles de cinéma du monde en 2009 et 2011.